jeudi 16 décembre 2010

Glossaire de l'application iPhone Sens

Groupe ax1
Logo Cabinet d’étude, de conseil, de formation et d’accompagnement en changement individuel et collectif.
Directeur : Jean-Claude Gimet. Port : 06 81 48 19 57

Discerner
Discerner encore mieux chaque Orientation en trouvant vous-même d’autres de ses manifestations et en prenant connaissance de celles fournies par les autres participants.

Appréhender la dynamique
Investiguez vous-même les interactions entre les différentes orientations d’une Boussole :
- les oppositions 2 à 2 sur chacun des axes de la Boussole,
- les compositions entre deux orientations quelconques mais disposées sur des directions perpendiculaires entre elles : elles se composent pour définir l’orientation intermédiaire.
d’évaluation de la situation étudiée.
- comparez avec le graphique donnant la moyenne des évaluations déjà enregistrées
et avec le graphique donnant les évaluations du groupe d’étude ou du Groupe ax1.

Evaluer
Evaluez vous-même l’intensité actuelle de chaque orientation pour obtenir votre graphique

Choisir
- choisissez l’orientation que vous préférez. Vous faites ainsi un choix de sens.
- comparez avec les choix déjà enregistrés sur le graphique des choix.

Changer
Si une orientation est choisie (par vous, par d’autres), elle doit se manifester concrètement :
c’est donc ce qu’il faut faire…ou ce qu’il faudrait faire pour aller dans le sens correspondant.
Les autres orientations s’en écartent plus ou moins…jusqu’à s’y opposer radicalement.
Celles-là ne doivent plus se manifester : ce sont des résistances à aller dans le sens choisi.
Voilà donc ce qu’il faut ne plus faire…ou ce qu’il faudrait ne plus faire !

Autant de repères du sens dans lequel on va, quand on active une orientation donnée.a) Distinguez vous-
même les Orientations ou états d’esprit sur chacune des Boussoles que nous vous proposons, grâce à leurs noms, à leurs définitions, à leurs manifestations, tels que nous les avons fait déterminer ou déterminer nous-mêmes.

Comment élaborer une boussole d'orientation ?

POUR TOUTE PERSONNE, SITUATION OU PROBLEMATIQUE

1) Echanges

- avec une personne, sur sa situation personnelle ou professionnelle,
- entre les participants d’un groupe, sur la situation de l’entreprise ou de la collectivité ou sur l’une de ses problématiques,
- et/ou lors d’interviews d’un échantillon significatif d’une population donnée.

2) Phase créative

Formulation de 30 à 40 petites histoires métaphoriques à propos de la situation.

Ces histoires sont disposées sur les orientations d'une boussole


Il s'agit ensuite de trouver un mot qui résume les histoires placées sur chaque orientation.



Donc nous avons les histoires et le mot qui est le dénominateur commun de ces petites histoires

Les mots sur chaque orientation doivent s'opposer 2 à 2 et ils doivent pouvoir se conjuguer.


Il faut ensuite trouver la problématique centrale, qui est liés aux 8 mots qui ont été trouvés.


Une fois que la boussole est élaborée, il est possible de repartir dans l'autre sens et de se poser la question des manifestations pour chacune des orientations et des niveaux d'évolution.



Ensuite il s'agit d'évaluer la force qui s'exerce sur chacune des orientations, c'est à dire de mesurer l'intensité dans telle ou telle orientations.


Une fois que l'évaluation de la situation est faite, il s'agit de choisir une orientation ...



A partir de là, il y a des orientations à désactiver et des orientations à activer.




La Méthode Essence et Cohérence permet ensuite de définir avec précision et dans chaque sens (plus particulièrement dans le sens choisi pour évoluer) la stratégie spécifique à suivre et ses plans d’actions.

La méthode Boussole d'Orientation

Pour trouver vous-même les différentes orientations qui animent une personne, une situation ou une problématique, déterminer le meilleur sens pour son évolution et désactiver les autres sens à l’oeuvre

Cette méthode maïeutique, aujourd’hui justifiée par la théorie ORES, est appliquée par les consultants du Groupe ax1. Elle permet d’accompagner, à propos d’un de leurs sujets de préoccupations, des personnes, des entreprises ou des organismes qui veulent étudier les différentes orientations et sens qui les animent (à savoir soit les différentes facettes de leurs personnalités, soit les différents partis pris collectifs internes ou externes).

Chaque orientation est définie globalement et le sens correspondant est décrit par ses repères, ses manifestations et ses évolutions passées ou envisagées.

N.B. L’étude détaillée des évolutions dans chaque sens se fait avec la Méthode Essence et Cohérence (stratégie et prospective).

Jean Claude Gimet

Jean-Claude GIMET est ingénieur des Travaux Publics (1965). Il se perfectionne en Recherche Opérationnelle au CIRO (Centre Interarmées de Recherche Opérationnelle) et intègre la CERCI (Compagnie d’Étude et de Réalisation en Cybernétique Industrielle) comme conseil et formateur en ordonnancement et gestion de projets.

Puis il se forme aux U.S.A. à la psychologie comportementale et crée en 1978 avec deux associés son cabinet de formation, AXE–FORMATION. Il s’adresse alors tant aux entreprises qu’aux particuliers.
Il conçoit de nouvelles pédagogies et anime des stages de vente, de négociation, de communication, de management et de développement personnel destinés aux cadres et dirigeants d’entreprises.

Son cabinet reçoit sept mille particuliers en séminaire de développement personnel, en week-end ou lors des vacances, notamment au Séminaire Alpha (aujourd’hui rebaptisé Séminaire Oméga) qu’il anime souvent lui-même où chacun peut apprendre à pratiquer des techniques de relaxation, puis à les utiliser pour dynamiser son mental, sa créativité et son intuition.

En 1982, il met au point pour les entreprises une méthode de résolution de problèmes en groupe, mettant en oeuvre des techniques de créativité associées à des exercices de développement personnel, le G.E.T. (Groupe d’Efficacité et de Transformation), ainsi qu’une méthodologie, IMPLICATION, qui permet d’élaborer de façon participative et créative des projets de service et d’entreprise, en consultant lors de G.E.T., des échantillons représentatifs de collaborateurs et de clients, puis en intégrant et consolidant leurs diverses propositions dans des plans d’action, alors fondés sur le système de valeurs communes qui en émerge.
Il conseille et accompagne ainsi une trentaine d’organismes privés ou publics.

Il est co-auteur de deux livres qui relatent ces expériences individuelles et collectives : "L’homme motivé, l’homme démotivé" et "Les mutants, six patrons français racontent leur projet d’entreprise".

Toujours en quête d’avancées, il se forme à la "Théorie des Cohérences Humaines" de Roger NIFLE et la met en oeuvre avec lui chez plusieurs des grands clients du Cabinet.

De nouveaux concepts lui apparaissent alors et, depuis huit ans, il se consacre avec une équipe pluridisciplinaire, à des travaux de recherche sur théorie ORES et d’expérimentation sur les méthodes nouvelles qui en découlent et qui visent à évaluer et à changer le sens et la cohérence des réalisations des hommes et de leurs Organisations, à titre professionnel et personnel.

Il en découle des modèles et des méthodes d’évaluation, d’évolution et de changement, ainsi que des pratiques nouvelles partiellement réunies dans un logiciel développé par Olivier PY.

Il se consacre aujourd’hui à la diffusion de la théorie ORES et de ses méthodes et à leurs applications au sein du Groupe ax1, s.a.r.l. qui réunit principalement les membres de son équipe de recherche.

Les 10 découvertes de la théorie ORES

1. LE LANGAGE OBJECTIF EST DANS L’ESPACE

Le langage objectif décrivant un homme (l’observateur) ou une situation individuelle ou collective (l’observé qui, peut être l’observateur lui-même quand il s’auto évalue) est structuré et orienté dans l’espace, dans une grande boîte compartimentée en huit petites boîtes.
Une neuvième petite boîte donne la structure et l’orientation du résultat actuel de l’observateur ou de l’observé.
Les 9 boîtes tournent sur elles-mêmes et forment des cônes, dont des cônes de vision.
Les mots du vocabulaire sont disposés sur et à l’intérieur de ces cônes.
Les cônes sont porteurs d’une double hélice inversée (ADN) qui marque le niveau d’évolution de l’observateur et de l’observé.
Le tout définit l’espace ORES du vocabulaire décrivant l’observateur ou l’observé.

2. LA LUMIERE QUI ECLAIRE L’ESPACE DU VOCABULAIRE

Comme chacun le sait, la lumière se décompose en la palette des couleurs de l’arc-en-ciel.
Disposées sur le cercle chromatique, elles forment le fameux disque de Newton dont la rotation reconstitue la lumière blanche.

L’espace de l’observateur, comme celui de l’observé, est ainsi à la fois éclairé et coloré.
Dans la lumière, on trouve les mots du vocabulaire qui définissent leurs consciences et leurs réels.
Dans l’obscurité les mots qui définissent leurs inconsciences et irréels.

Les couleurs de la lumière décomposée se répartissent alors dans les neufs boîtes, qu’elles affectent en partie ou en totalité.
Chacune des huit petites boîtes décrit une des consciences du réel, avec son inconscience et son irréel éventuel, soit pour un homme, soit pour une situation collective. Son vocabulaire initial est le vocabulaire positif. Mais il est teintée des couleurs qui l’affectent. De ce fait, il y a un idéal différent pour chacune d’elles.
Pour l’homme, il y a un idéal pour chaque facette de sa personnalité.
Dans une situation collective, il y a un idéal pour chacun des partis pris collectifs qui l’animent.

3. LES IDEAUX INDIVIDUELS ET COLLECTIFS

Chacune des huit petites boîtes décrit une des consciences du réel, avec son inconscience et son irréel éventuel, soit pour un homme, soit pour une situation collective. Son vocabulaire initial est le vocabulaire positif. Mais il est teintée des couleurs qui l’affectent. De ce fait, il y a un idéal différent pour chacune d’elles.
Pour l’homme, il y a un idéal pour chaque facette de sa personnalité.
Dans une situation collective, il y a un idéal pour chacun des partis pris collectifs qui l’animent.

4. VERS UNE SCIENCE DE LA CONSCIENCE

La lecture du couple de cartes portant le vocabulaire positif est l’expression même de la théorie ORES

L’idéal qui est en pleine lumière, portant la palette complète des couleurs de l’arc en ciel :
- présente les mots du vocabulaire positif, disposés sur le cercle chromatique, dont la lecture en cercle le définit,
- réunit en un seul tous les autres idéaux,
- est porteur de l’ensemble des valeurs positives ou valeurs du bien, reconnues par les grandes traditions et religions,
- décrit le meilleur sens d’évolution,
- fournit une échelle des niveaux d’évolution et leurs définitions,
- définit la structure de l’espace, ses boîtes et ses cônes.

Evaluation d’un observé par un observateur

L’homme qui a ou adopte l’orientation de conscience ou état d’esprit particulier correspondant à cet idéal dispose, pour évaluer ses divers observés :
- d’un filtre d’interprétation blanc et entier (disque de Newton), lui permettant de voir telle qu’elles sont les couleurs des autres idéaux qu’il observe, c’est a dire tels qu’ils sont les mots qui les décrivent ; ses interprétations sont exactes et celles vécues : il comprend parfaitement ses observés.
- d’un système de valeur complet l’assurant de jugements justes et bien appliqués.

Dans toutes les autres orientations de conscience, sauf une, les filtres d’interprétation de l’observateur sont colorés, les systèmes de valeurs affectés d’une partie de la palette complète des couleurs ou de la totalité, mais mal appliqué.

D’où :
- des interprétations inexactes et partielles des colorations qui affectent les différents idéaux de l’observé (la couleur du filtre de l’observateur se mélange aux couleurs réparties dans chaque boîte en rotation de l’observé),
- des jugements partisans et partiels.

De plus, ses champs de vision sont souvent réduits. D’où la part d’inconscience et d’irréel de l’observé, du moins pour l’observateur.

Sauf, en effet, dans une orientation, celle qui est diamétralement opposée, qui a des champs de vision entiers, qui a un filtre blanc, qui profite de toutes les couleurs, mais appliquées à l’envers.
Les interprétations sont aussi complètes et exactes, mais les jugements sont bien différents des précédentes.

5. LINGUISTIQUE

- On distingue le vocabulaire qui décrit la conscience (c’est à dire les opérations qu’elle effectue pour prendre conscience du réel) du vocabulaire qui décrit le réel lui-même.

- Le vocabulaire positif permet de former le vocabulaire des contraires et une superposition particulière de ces deux derniers (après une rotation de 90° de l’un d’eux) permet de générer un troisième vocabulaire, le vocabulaire négatif.

- Une langue non idiomatique n’utilise que ces trois types de vocabulaire, dont le vocabulaire positif est à l’origine.

6. MATHEMATIQUES

- Un système d’équation définit l’espace du langage objectif de l’observateur et le même système définit celui de l’observé.

- Un double système d’équation décrit donc l’espace de rencontre observateur/observé.

L’espace de rencontre résulte de l’application, dans les champs de vision de l’observateur :
. soit de son filtre coloré,
. soit de son système de valeur lui même coloré, à l’espace de l’observé comprenant les huit boîtes de ses idéaux actuels et la neuvième boîte, celle de ses résultats.

- Le rappport direct entre la boîte de Pandore (la grande boîte compartimentée en 8 petites boîtes, plus la boîte des résultats) et le fameux théorème de Pierre de Fermat.

7. THEOLOGIE ET RELIGION

- La théorie donne une définition des valeurs du bien et des valeurs du mal et permet de définir une échelle de ces valeurs sur l’axe de la lumière.

- Les sept boîtes, autres que celle qui envoie la lumière dans l’espace ORES, sont jugées par cette dernière comme les sept péchés capitaux.

8. PHYSIQUE QUANTIQUE ET PARAPSYCHOLOGIE

L’espace de rencontre observateur/observé :
- montre les influences et les interactions entre la conscience, le réel, l’inconscience et l’irréel de l’observateur sur la conscience, le réel, l’inconscience et l’irréel de ses multiples observés,
- pourrait expliquer l’influence de la conscience de l’observateur sur les particules de la matière.

Le langage de l’espace de rencontre hommes/univers explique rationnellement :
- les transmissions de pensées,
- les diagnostics et les soins à distance.

Il pourrait de plus justifier les différentes entités spirituelles, leur hiérarchie selon leurs niveaux de conscience et leurs rapports avec les hommes.

9. DEUX NOUVELLES METHODES QUALITATIVES, QUANTITATIVES ET RATIONNELLES

La Méthode Pandore

La Méthode Pandore permet d’obtenir une évaluation objective à partir d’informations subjectives sur tout observé (dont sur l’observateur lui-même lors d’une auto évaluation). Sa version qualitative est la Méthode Boussole d’Orientation

La Méthode Essence & Cohérence, version rationnelle

- La Méthode Essence permet de créer un générateur d’évolution dans un sens donné.

- La Méthode Cohérence utilise ce générateur d’évolution de façon systématique :
. d’abord pour créer une stratégie personnelle, professionnelle ou collective,
. puis ses divers plans d’action avec toute la cohérence souhaitable. Sa version qualitative donne les mêmes réultats.

10. LES MOTS DU VOCABULAIRE POSITIF SE DISPOSENT ET SE COMPOSENT COMME LES COULEURS DE L’ARC-EN-CIEL SUR LE CERCLE CHROMATIQUE


C’est la découverte fondamentale de la théorie ORES.

Les concepts de la théorie ORES

L’OBSERVATEUR EVALUE SES OBSERVES

Evaluation permanente

A chaque instant l’homme s’évalue (image de lui, comportements) et évalue ce qui l’entoure, son environnement, à savoir ses multiples observés, de façon qualitative et quantitative. Pour les comprendre, se positionner, agir et réagir, c’est à dire vivre.

Subjectivité

L’observateur est souvent empreint de subjectivité dans ses interprétations et ses jugements : il déforme plus ou moins la réalité de ses observés, dont lui-même, qualitativement et quantitativement. Les discours que l’homme se tient alors sur lui-même ou tient sur ses observés rendent compte de ses évaluations ou auto évaluations.

Ces discours sont :
- soit intérieurs et le plus souvent cachés,
- soit exprimés à l’extérieur.

Les discours extérieurs sont :
- soit des discours d’apparence sur ce qui est caché à l’intérieur de son coeur ou du coeur de ses observés,
- soit des discours identitaires, affichés à l’extérieur au profit de son rayonnement ou au profit du rayonnement de ses observés .

En cela, l’homme est le plus souvent subjectif dans ses interprétations et partisan dans ses jugements :
- il donne son interprétation de l’observé, tel qu’il croit qu’il est,
- il le juge en appliquant à son observé son propre système de valeurs.

Enfin, il peut n’être conscient que d’une partie seulement de ses observés : ses champs de vision sont en effet souvent réduits.Nous créons nos réalités.

L’idéal de référence de l’observateur

Au moment même où il évalue ou s’auto évalue, l’observateur se réfère nécessairement à l’un ou l’autre de ses propres idéaux passés, présents ou futurs pour donner ses interprétations et proférer ses jugements.

L’orientation de conscience de l’observateur

L’idéal de référence de l’observateur correspond à l’une de ses orientations de conscience, c’est à dire à son état d’esprit, celui qu’il a ou celui qu’il adopte au moment de son évaluation ou auto évaluation.

Filtre, système de valeurs et champs de vision réduits de l’observateur

Dans son orientation de conscience, l’homme :
- donne son interprétation de ses observés en appliquant son filtre d’interprétation,
- porte un jugement sur ses observés en appliquant son propre système de valeurs.

Or, son filtre est souvent coloré et son système de valeur partiel ou mal appliqué.
D’où des interprétations fausses et des jugements partisans et erronés.

Par ailleurs, ses champs de vision sont fréquemment réduits. D’où son inconscience d’une partie de l’observé, dans ses interprétations comme dans ses jugements.

Niveaux d’évolutions

Il y a, tant pour l’observateur que pour l’observé, des niveaux de conscience plus ou moins élevés et, à chacun de ces niveaux, correspond une évolution du réel. Ces niveaux d’évolution sont actuels, rétrospectifs ou prospectifs.
La théorie ORES permet de les définir et d’en fournir une échelle.

LES IDEAUX HUMAINS INDIVIDUELS ET COLLECTIFS

Du coté de l’homme

Chaque homme a différentes facettes à sa personnalité.
A chacune d’elles correspond :
- un idéal individuel ou collectif différent,
- une orientation de conscience personnelle, professionnelle ou collective.

Du coté de l’observé

Chaque situation collective humaine (observé collectif humain) fait l’objet de plusieurs partis pris collectifs.
A chacun de ces partis pris correspond un idéal collectif différent et une orientation de conscience collective.

Tout idéal individuel ou collectif s’exprime en terme de conscience et de réel et éventuellement d’inconscience et d’irréel.

CONSCIENCE ET REEL, INCONSCIENCE ET IRREEL

Chaque observateur a sa propre conscience et son propre réel, qu’il s’auto évalue ou qu’il évalue chacun de ses observés.

Il en est de même pour chaque observé (la conscience est une pré-conscience, dans les règnes minéral et végétal).

Pour l’observateur comme pour l’observé :
- un réel n’existe pour sa conscience que si sa conscience en prend conscience,
- un réel est irréel lorsque sa conscience n’en prend pas conscience, c’est à dire quelle en est inconsciente.

A la conscience de l’observateur ou de l’observé correspond son réel et à son inconscience son irréel. Pour l’observateur comme pour l’observé, conscience et réel sont intimement liés.
Il en est de même de leurs inconsciences et de leurs irréels respectifs.


Le vocabulaire d’une langue se partage ainsi en deux vocabulaires distincts :
- un premier vocabulaire qui définit les différentes composantes de ce qui est réel ou irréel,
- un deuxième vocabulaire qui décrit les opérations qu’effectuent la conscience (pour prendre conscience du réel) et celles qu’effectuent l’inconscience (pour ne pas prendre conscience du réel, alors irréel).

Mais, à chaque composante du réel, qu’elle soit élémentaire ou agrégée, correspond un opérateur de la conscience, lui-même élémentaire ou agrégé.


LE MEILLEUR DE TOUS LES IDEAUX

Une question de lumière

La conscience et le réel de l’observateur ou de l’observé sont dans la lumière.
Leurs inconsciences et leurs irréels sont dans l’obscurité.

La lumière de l’observateur
Si la conscience et le réel de l’observateur ne sont pas entièrement éclairés, c’est que l’observateur a une inconscience d’une partie du réel, alors irréel pour lui.

Or, l’observateur qui ne cesse d’évaluer ou de s’évaluer se réfère à un de ses idéaux individuels ou collectifs.
Cet idéal de référence est d’ailleurs souvent celui qui décrit la facette la plus active de sa personnalité, celle qu’il préfère actuellement faire évoluer et auquel correspond son niveau de conscience le plus élevé.

Il se peut donc :
- que la conscience que l’observateur-évaluateur a de son propre idéal de référence ne soit pas pleine et entière,
- que le réel de son idéal individuel ou collectif soit incomplet, c’est à dire en partie irréel pour lui.

Les champs de vision de l’observateur sont alors réduits.

C’est donc souvent avec un système de référence à la fois subjectif, partisan et réduit que l’observateur évalue son observé, dont lui-même, par les résultats qu’il obtient et par ses différentes facettes ou partis pris.


La lumière de l’observé

Si, par ailleurs, la conscience et le réel de l’observé ne sont pas entièrement éclairés, c’est qu’il y a inconscience et irréel pour l’observé lui-même.

La lumière d’un observateur évaluant un observé totalement ou partiellement éclairé

La conscience et le réel d’un observé qui, par définition, sont éclairés, ainsi que son inconscience et son irréel qui, par définition, ne le sont pas, ne peuvent donc être vus et évalués par un observateur que dans les champs de vision éclairés de l’idéal que ce dernier prend en référence pour ce faire.


Une question d’orientation

Si la direction prise par l’orientation de l’observateur (ou par celle de l’observé) se confond avec l’axe qui donne la direction de la lumière qui l’éclaire, l’idéal individuel ou collectif correspondant est le meilleur.

Cet idéal est décrit par le couple de cartes positives qui définit une conscience et un réel tous les deux entièrement positifs.

Son vocabulaire, dit positif, a été établi à partir de la disposition des couleurs de l’arc-en-ciel sur le cercle chromatique, dont on sait que sa rotation reconstitue la lumière (disque de Newton).

C’est le seul idéal, parmi la multitude d’idéaux individuels et collectifs, qui présente la triple caractéristique :
- de réunir en un seul tous les autres idéaux,
- d’être porteur de l’ensemble des valeurs positives (ou valeurs du bien) traditionnellement reconnues comme telles,
- d’en donner les définitions intrinsèques (les valeurs s’appliquent aux mots qui les définissent).

L’observateur qui prend cet idéal particulier et unique comme référence a, pour s’évaluer ou évaluer ses observés :
- une conscience pleine et entière de ses observés (dont de leurs inconsciences et irréels éventuels) ; ses champs de vision sont complets ; ils ne sont pas réduits.
- un filtre d’interprétation blanc (l’observateur fait le tour de l’observé : la palette des couleurs de l’arc-en-ciel de son couple de cartes positives tourne et reconstitue la lumière blanche) qui lui permet de voir et de décrire ses observés tels qu’ils sont (et notamment tels qu’ils se vivent, du moins consciemment et réellement).
- des jugements parfaitement justes sur ses observés (il applique le bon système de valeurs).


INFLUENCES ET INTERACTIONS ENTRE OBSERVATEURS ET OBSERVES

Rappel

Nous avons vu :
- que l’homme est l’observateur de lui-même et observateur de multiples observés : autant de situations individuelles ou collectives, humaines ou non, que l’homme observe et sur lesquelles il peut parfois intervenir par ses actions,
- que l’homme a une conscience du réel et qu’il peut avoir une inconscience de l’irréel,
- que, de leur côté, les observés ont leurs propres consciences et inconsciences individuelles ou collectives (ou pré-consciences dans les règnes végétaux et minéraux), ainsi que leurs propres réels et irréels individuels ou collectifs.

N.B. La plus part des observés de l’homme ne dispose pas du langage humain. Ces observés ne peuvent donc se décrire eux-mêmes. Ce sont évidemment les hommes qui en fournissent la description, plus ou moins objective et complète, selon leur orientation de conscience et plus ou moins détaillée, selon leur niveau d’évolution.

Les observateurs et les observés ayant leurs propres consciences et inconsciences et leurs propres réels et irréels, les influences et les interactions entre observateurs et observés relèvent nécessairement de leurs consciences, inconsciences, réels et irréels respectifs.

Etudions-les.

L’homme en rapport avec lui-même

L’homme, lorsqu’il est observateur de lui-même ou encore intervenant sur lui-même, prend conscience de son propre réel, en tant qu’homme.
Il est clair que sa conscience de lui-même peut agir sur son propre réel (et réciproquement).
Mais, par définition, il ne peut décrire sa propre inconscience actuelle de lui-même et le réel qui y correspond, qui est alors pour lui un irréel. Pourtant, son inconscience agit sur son irréel.
Par exemple, il ne porte pas attention (d’où son inconscience) à une blessure qu’il s’est pourtant faite (un réel qui est irréel pour lui).

L’homme en rapport avec ses observés

Mais l’homme s’occupe aussi de nombre de ses nombreux observés.
Ce faisant, il a évidemment :
- une conscience totale ou partielle, bien ou mal interprétée et jugée, d’une part de leurs consciences et de leurs réels et, d’autre part, de leurs inconsciences et de leurs irréels propres,
- éventuellement, une certaine inconscience de leurs consciences et de leurs réels et de leurs inconsciences et de leurs irréels propres.

Cependant, comme nous l’avons indiqué, l’homme observateur d’un observé ne peut le découvrir qu’en fonction de la conscience qu’il en a quand il l’évalue, à savoir celle que lui donne son idéal de référence du moment.
Cette conscience dépend évidemment du niveau d’évolution de son idéal, mais surtout de la lumière qui l’éclaire dans l’orientation qu’il a prise pour évaluer et qui est rarement alignée avec l’axe de la lumière. D’où les biais introduits dans ses évaluations.
S’il a une part d’inconscience, il ne pourra découvrir tout de son observé, dans les parties pourtant conscientes et réelles pour l’observé comme dans ses parties inconscientes et irréelles pour lui.

Les interactions entre les réels et les irréels des observateurs et des observés

Les interactions entre les réels et irréels des observateurs et des observés se font alors :

- entre leurs réels.
Par exemple quand ils sont en présence et interagissent physiquement.

- entre le réel de l’un (A) et l’irréel de l’autre (B) et réciproquement.
Par exemple, B prend conscience d’un de ses irréels après une conversation avec A.
Autrement dit, A a montré à B que son irréel était en fait un réel, ce dont B est convenu.
Il y a eu interaction entre le réel de A et l’irréel de B.

- entre leurs irréels.

Exemple 1 :
Une personne A entraîne une autre personne B sur un chemin, mais ils vont tous les deux droit dans le mur, sans que l’un ou l’autre ne s’en rende compte à l’avance.
L’aboutissement au mur est un irréel pour A, lequel entraîne B à aboutir au mur, aboutissement qui est aussi un irréel pour B.
Deux irréels éventuellement différents pour A et pour B, mais qui risquent fort de devenir des réels pour A et pour B quand ils rentreront dans le mur(réels eux-mêmes éventuellement différents) !
Il y a eu interaction entre l’irréel de A et l’irréel de B.

Exemple 2 :
Nous pouvons tous constater, hélas souvent en temps différé (l’irréel devient alors réel pour nous), les effets dévastateurs sur notre réalité (nous, notre environnement, notre pays) de l’inconscience de certaines personnes ou groupes de personnes dites responsables (inconscience à laquelle correspond pour eux un irréel, comme pour nous, tant que nous n’en avons pas pris conscience).


Influences sur les consciences et inconsciences suite aux interactions entre les réels et les irréels des observateurs et des observés

Les diverses interactions entre réels et irréels individuels ou collectifs influencent évidemment leurs consciences ou inconsciences respectives, puisqu’elles sont intimement liées en chacun d’eux à leurs réels et irréels.

Influences indirectes entre les consciences et inconsciences des observateurs et des observés

Voyons quelles pourraient être les influences qui seraient directes entre les consciences ou inconsciences des observateurs et des observés.
Les influences semblent exister :
- entre les consciences, tant il est vrai, par exemple, que la pensée exprimée par l’un peut influencer la pensée de l’autre et réciproquement,
- entre la conscience de l’un et l’inconscience de l’autre et réciproquement ; par exemple, je te fais prendre conscience de ta façon de penser,
- entre l’inconscience de l’un et l’inconscience de l’autre ; par exemple, lorsque l’inconscience de l’un ne fait qu’activer l’inconscience de l’autre.

Cependant la conscience ou l’inconscience de l’un ne peut agir directement sur la conscience ou l’inconscience de l’autre. Il faut la médiation de réels ou d’irréels.
Par exemple, quand une personne exprime sa pensée, ses paroles ou ses écrits sont des réels : ils se traduisent par une voix, une prononciation, des livres (qui sont des réels).
Si une personne garde sa pensée pour elle, il n’y a pas d’extériorisation apparente et, donc, pas de réel.
Cependant, elle peut donner à lire des signes extérieurs (réels) qui traduisent et/ou trahissent sa pensée.

Les influences entre les consciences ou les inconsciences des observateurs et des observés ne sont pas directes : elles passent par la médiation de leurs réels ou de leurs irréels respectifs, lesquels influencent leurs consciences ou leurs inconsciences respectives.

La théorie ORES précise justement les conditions dans lesquelles ces influences et ces interactions entre deux entités quelconques, dont à distance, sont possibles et les effets qu’elles engendrent.
Possibles entre tous les êtres et les choses, mais selon leurs orientations propres et leurs niveaux d’évolution respectifs. Possibles entre chacun d’eux et le tout. Nous contribuons tous à l’univers et à ce qu’il devient. Nous en sommes responsables, chacun à notre niveau de conscience. Et d’inconscience.
Car il suffirait que nous orientions notre conscience en pleine lumière pour ne plus en être inconscient, pour voir les réalités comme elles sont et pour être juste.

La théorie ORES répond à ces questions ...

Comment notre langage se forme t-il dans notre esprit ?

Les mots nous viennent et forment nos discours écrits, parlés ou intérieurs, avec leur rhétorique...
D’où viennent les phrases que nous prononçons, écrivons ou pensons ?
Que faisons nous pour les rechercher et les trouver dans notre esprit, selon notre humeur ?
Y aurait il une loi de la formation du langage? Tout serait-il écrit ?

Comment discerner le sens et les valeurs des choses et des êtres ?

Quels sont les différents sens et valeurs qui sont à l’oeuvre :
. chez un homme, selon les deifférentes facettes de sa personnalité ?
. dans une situation collective (couple, équipe, entreprise, pays, politique...), selon les différents partis pris collectifs ?

Quelles sont les valeurs partagées et celles qui ne le sont pas entre deux personnes, dans un groupe, une équipe, un collectif, entre les philosophies, les religions et les différents idéaux individuels ou collectifs ?

Comment discerner le sens des mots, d’une phrase, d’un texte ou d’un discours, y distinguer le vrai du faux, la vérité intérieure et souvent cachée de la vérité affichée ou donnée en apparence ?

Comment prendre conscience de l’inconscience, du réél et de l’iréél, de la subjectivité et de l’objectivité des interprétations
et des jugements sur soi-même et sur les autres ?

Comment prendre conscience de l’inconscience, du réel et de l’irréel (sa conscience, celle des autres et celle des situations collectives) sans se tromper ni qualitativement ni quantitativement ?

Y a t il un état d’esprit ou une "orientation de conscience" qui nous rendrait à la fois objectifs et constructifs?

A chacun son point de vue et son système de valeurs. D’où nos évaluations différentes et probablement subjectives, en termes d’interprétations ou de jugements. Mais nos évaluations dépendent-elles seulement de notre point de vue et de notre système de valeurs en tant qu’observateur ou intervenant ?

Vers la vérité et le meilleur sens d’évolution...

Y aurait-il une vérité objective? Où est alors la liberté de l’homme et sa responsabilité ?

Y a t-il un idéal individuel ou collectif et un sens d’évolution qui seraient meilleurs que tous les autres ?

De quel point de vue ?

Comment évaluer objectivement et évoluer dans le meilleur sens ?

Comment avoir une conscience pleine, entière et positive et orienter sa conscience ou celle des autres dans le meilleur sens d’évolution individuel ou collectif ?

Comment évaluer objectivement, qualitativement et quantitativement, un homme (dont soi–même), un projet, une situation collective, une problématique, et ceci à partir des dires d’évaluateurs qui sont souvent subjectifs et d’avis différents ?

Comment interpréter correctement une phrase, un texte, un discours, un rêve individuel ou un rêve éveillé collectif ?

Comment prévoir l’évolution dans chacun des multiples sens possibles et élaborer la stratégie et les plans d’action correspondants, qu’ils soient personnels, professionnels ou collectifs, c’est à dire simuler les différents avenirs possibles à partir d’une situation actuelle ou passée? Comment choisir parmi toutes ces possibilités ?

Comment rendre les hommes responsables de leurs évaluations et des évolutions qu’ils envisagent, en perspective de les rallier, autant que faire ce peut, au meilleur sens d’évolution individuel et collectif, celui que met en évidence une évaluation objective ?

Développements de la théorie ORES

Les développements à attendre de la théorie

- par validation du vocabulaire positif introduit (environ 1000 mots),

- par introduction du vocabulaire des contraires, du vocabulaire négatif et de mots plus détaillés,

- par généralisation du logiciel ORES,- par multiplication des applications des méthodes ORES aux différentes disciplines scientifiques et humaines, pourraient ouvrir de nouveaux horizons.

Par exemple en physique quantique, en économie, sociologie, histoire, génétique, linguistique, sémantique, médecine, psychologie, psychanalyse, ainsi qu’en politique, éducation, management et pour la résolution de diverses problématiques collectives, dont la résolution des tensions et conflits, le développement durable et la paix durable...

Propositions de la théorie ORES

La théorie ORES amène à considérer :

- que le langage, dont nous avons vu qu’il est réparti dans un espace à trois dimensions (comme les objets et sujets qu’il permet de décrire), a une structure non seulement orientée et évolutive (boîte de Pandore), mais aussi fractale, holographique et "homologique" et qu’il est régi par un double système d’équations (intersections des coniques de l’espace du langage de l’observateur avec celles de l’espace du langage de l’observé),

- que le vocabulaire qui décrit objectivement la conscience ou l’inconscience éventuelle de l’observateur et de ses observés ou qui les décrit subjectivement au travers des prismes des observateurs est distinct du vocabulaire qui en décrit le réel ou l’irréel (il faut en effet pouvoir exprimer par des mots ce que fait la conscience pour prendre conscience du réel) ; on pourrait donc faire deux dictionnaires distincts : l’un pour les opérateurs de la conscience et l’autre pour les composantes du réel.

- que l’on peut distinguer 3 catégories de vocabulaire, à savoir :

- le vocabulaire positif,

- le vocabulaire de ses contraires,

- le vocabulaire négatif, formé à partir des deux précédents.

Ces 3 vocabulaires devraient permettre de former tous les types de discours que tiennent les hommes. A savoir leurs discours intérieurs et souvent cachés par leurs discours d’apparence, leurs discours extérieurs, avec leurs variantes, aussi bien en termes d’interprétation que de jugement.

- qu’il n’y a que 7 idéaux types autres que l’idéal qui les réunit tous en un seul (celui de R1) et qui définit en même temps le meilleur sens d’évolution, comme porteur des définitions intrinsèques de l’ensemble des valeurs positives ou valeurs du bien, reconnues par les grandes traditions et religions,

- que les 7 idéaux types précédents sont jugés par les hommes qui sont porteurs de l’idéal "du meilleur" des idéaux (C1) comme étant les 7 péchés capitaux,

- que, de l’ensemble des valeurs du bien, toutes définies dans le vocabulaire positif, découle l’ensemble des valeurs du mal, qui sont toutes définies dans le vocabulaire négatif et proviennent du jugement de C1 sur C8 (et réciproquement),

- qu’il y a une échelle des valeurs du bien et du mal sur l’axe de la lumière ainsi qu’une échelle des niveaux d’évolution applicable à l’homme et à chacun de ses observés,

- que la réincarnation et les vies antérieures existent (du moins dans le langage positif),

- que les transmissions de pensée, les diagnostics mentaux et soins à distance reçoivent une explication rationnelle.

Justification des méthodes

La théorie ORES a aussi permis de rationaliser des méthodes pratiquées par le cabinet de son auteur et par Roger Nifle, mais dont les techniques n’étaient pas théoriquement justifiées, comme :

- la Créativité Générative (version empirique de notre Méthode Essence & Cohérence),

- les Cartes de Cohérence (version empirique de notre Méthode Pandore, simplifiée et utilisée sous le nom de Boussole d’Orientation),

Ces deux méthodes ont été mises au point par Roger Nifle et pratiquées au sein du cabinet de l’auteur, avec lui, puis sans lui,

- la Méthode Alpha de relaxation et de dynamique mentale (relaxation, sophrologie, développement de facultés mentales, en particulier l’intuition et la clairvoyance),

- la Méthode G.E.T.  groupe de travail animé par des techniques de créativité, créativité favorisée par des exercices de développement personnel,

Ces deux dernières méthodes ont été créees et largement pratiquées par notre cabinet. 

Deux nouvelles méthodes

Il découle directement de cette théorie du langage deux méthodes nouvelles, appelées Méthodes ORES :

La Méthode Pandore,

qui garantit une évaluation objective de tout observé, qualitative et quantitative, dans le passé (rétrospective, historique) et le présent, mais à partir des dires d’évaluateurs souvent subjectifs.

Elle invite les hommes observateurs, évaluateurs, décideurs ou acteurs :

- à changer de points de vue, en trouvant en eux-mêmes l’orientation qui les rend objectifs, laquelle est toujours présente dans leur propre petite boîte R1,

- à trouver entre eux un consensus sur le meilleur sens d’évolution,

- à se mettre aussi d’accord sur les autres sens et sur les pratiques correspondantes, auxquels il conviendrait de renoncer, ce qui contribuerait à diminuer les résistances au changement, alors que le choix d’évolution dans un de ces sens-là contribue à les augmenter.

L’amour n’est-il pas la plus grande force ?

La Méthode Essence & Cohérence

qui est une méthode d’évolution individuelle ou collective, qualitative et quantitative, applicable à tout projet ou idéal.

Elle permet d’élaborer, pour chacun d’eux et dans chaque sens (prospective, prévisions), sa stratégie particulière et les plans d’actions correspondants.

La boite des résultats

Les niveaux d’évolution des 8 idéaux étant en général différents (les cubes R grandissent ou deviennent des parallélépipèdes rectangles), il en résulte une neuvième petite boîte, la boîte donnant les résultats objectifs de l’observateur ou de l’observé.




Le meilleur sens

La théorie invite ainsi chaque homme, à titre personnel, professionnel et collectif :

- à prendre la responsabilité de l’orientation de conscience qu’il a ou qu’il adopte, d’où résultent ses évaluations souvent partielles et subjectives, ainsi que les évolutions partisanes qu’il favorise dans le sens qui l’arrange, le sien, selon son propre idéal de référence,

- à changer d’orientation de conscience, de façon à trouver en lui-même et par lui-même celle qui l’assure à la fois d’une véritable objectivité et d’une évolution dans le véritable meilleur sens.

Le meilleur sens est de donner de l’amour.

Objectivité

La théorie ORES montre qu’un seul idéal individuel et collectif (R1) confère aux observateurs une conscience d’eux-mêmes qui est à la fois pleine et entière, objective et positive.

Ceci n’advient que si l’orientation de conscience adoptée par l’homme le place en pleine lumière (disque de Newton recomposant la lumière blanche), mais du côté qui donne (R1) et non du côté qui reçoit la lumière (R8).

Dans ces conditions :

- l’observateur (R1) a un filtre blanc, ses champs de vision sont entiers et il voit objectivement et totalement les choses et les êtres individuels ou collectifs tels qu’ils sont, avec leurs colorations particulières effectives... et son interprétation de l’observé est exacte et complète (c’est le cas cas de R1, l’homme dit positif, mais aussi de R8, l’homme dit lucide : dans l’espace, R8 est diamétralement opposé à R1 et reçoit toute la lumière en provenance de R1).

- l’observateur (R1) a un idéal de référence qui réunit en un seul tous les autres idéaux individuels ou collectifs et est empreint de l’ensemble des valeurs positives judicieusement appliquées aux domaines que ces valeurs définissent intrinsèquement. L’idéal correspondant définit le véritable meilleur sens dans lequel évoluer individuellement et collectivement. Le jugement de l’observateur porteur ce cette palette de valeurs positives est à la fois juste et sage.

Evaluations

Les évaluations de l’observateur se font alors depuis et dans son propre espace éclairé et coloré, à partir de l’angle extérieur de la petite boîte qui décrit son idéal de référence, plus précisément depuis son point de vision, d’où l’observateur décrit son propre idéal dans l’orientation de conscience qui est la sienne, mais d’où il donne aussi son point de vue sur chacune des 9 boîtes en rotation de l’observé, qu’il compare à son idéal de référence pour les évaluer.

Dans chacune des 9 petites boîtes en rotation de l’observé, il rencontre le vocabulaire de son observé, lui-même totalement ou partiellement éclairé et coloré.

Le plus souvent, les propres champs de vision éclairés ou colorés de l’observateur sont réduits.

D’où sa conscience d’une partie seulement des boîtes de l’observé et son inconscience de l’autre partie, chacune de ces deux parties pouvant inclure de la conscience ou de l’inconscience propres à l’observé, ainsi que de son réel ou de son irréel.
L’observateur n’interprète ou ne juge donc que de ce qu’il peut voir de son observé.

A cet effet, l’observateur évaluant un observé (qui peut être lui-même, s’il s’auto évalue) :

- soit donne son interprétation en appliquant son filtre d’interprétation, qui est le plus souvent coloré et dont la couleur unique est déterminée par le mélange des couleurs de l’arc-en-ciel affectant son idéal de référence,
- soit juge de l’observé avec son système de valeurs lui-même porteur d’une partie de ces mêmes couleurs et rarement de la totalité.

La couleur de son filtre ou la palette le plus souvent restreinte des couleurs de son système de valeurs s’applique ainsi successivement aux 9 boîtes de l’observé.

Les couleurs propres à l’idéal de référence de l’observateur se mélangent donc aux couleurs de l’observé, c’est à dire aux couleurs de chacun de ses 8 idéaux et de ses résultats, et en fournissent soit ses interprétations, soit ses jugements.

Chaque couleur est en effet un couple de mots et le mélange de 2 couleurs quelconques du cercle chromatique est un autre couple de mots parfaitement défini.

L'espace ORES

Chaque cube tourne autour de lui-même et donne la description objective d’un idéal type, autrement dit d’une facette type d’un observateur ou d’un parti pris type d’un observé à un niveau d’évolution donné.

Le tout forme l’espace ORES (les cubes pouvant devenir des parallélépipèdes rectangles).

La structure de l'espace ORES du langage objectif

L’espace ORES objectif du langage est un espace à trois dimensions, plus ou moins grand selon le niveau d’évolution dans le temps (le temps est la quatrième dimension).

Il est simplement structuré et orienté dans une grande boîte, appelée boîte de Pandore, elle-même compartimentée en 8 petites boîtes.



Chaque petite boîte définit la structure de base et l’orientation d’un idéal.

Un idéal est partiellement ou totalement éclairé par la lumière de l’espace ORES et, par conséquent, n’est affecté que par une partie ou par la totalité de ses couleurs décomposées.

Généralités

La théorie ORES se propose de définir le langage objectif et subjectif, qu’il soit écrit, parlé ou pensé, qui décrit la conscience, l’inconscience, le réel et l’irréel de l’homme et de ses nombreux observés, mais des multiples points de vue des hommes observateurs sur leurs observés individuels ou collectifs.

On trouve ce langage :
- dans les auto-évaluations que les hommes font d’eux-mêmes,
- dans les évaluations qu’ils font en tant qu’observateurs de leurs nombreux observés, notamment d’autres hommes et les situations individuelles ou collectives qu’ils dépeignent, dans le passé et le présent,
- dans les évolutions qu’ils envisagent, tant pour eux-mêmes que pour leurs observés.

Pour s’évaluer ou évaluer ses divers observés ou pour en prévoir les évolutions, l’homme prend nécessairement en référence un idéal individuel ou collectif au moment même où il s’évalue, les évalue ou en imagine l’avenir.

Or cet idéal de référence change selon son état d’esprit ou « orientation de conscience », c’est à dire selon la facette de la personnalité qu’il active en lui.

A chacune des facettes de la personnalité de l’observateur correspond donc :
- une orientation de conscience,
- un idéal particulier, individuel ou collectif.

A chacun de nous son point de vue, son système de valeurs et son idéal de référence.

Bien que nous puissions en changer ou nous sentir tiraillés dans plusieurs sens.

Du coté des observés, qu’ils soient individuels ou collectifs, plusieurs partis pris, forces ou sens sont en présence en leurs seins et se confrontent plus ou moins. A chacun d’eux correspond aussi une orientation et un idéal particulier.

Par ailleurs, observateurs et observés évoluent et changent au fur et à mesure que leurs niveaux de conscience respectifs s’élèvent.

En résumé, plusieurs idéaux individuels ou collectifs à des niveaux d’évolution différents, chacun avec une orientation précise, un sens et une force distincts, animent d’un coté l’observateur et de l’autre chacun de ses observés individuels ou collectifs.

Les évaluations et les évolutions projetées par les observateurs sur leurs observés sont alors :

- formulées en leur for intérieur (discours intérieurs souvent cachés),

- ou exprimées extérieurement, soit sous forme de discours d’apparence (apparence donnée aux discours cachés), soit sous forme de discours identitaires, affichés à l’extérieur pour rayonner.

Ils rendent compte de leurs interprétations ou de leurs jugements, dans leurs propres orientations de conscience, mais toujours en référence à l’un de leurs idéaux individuels ou collectifs.
De plus, les champs de vision de l’observateur ou de l’observé peuvent être partiels.

Autrement dit, avoir des parties conscientes et réelles et des parties inconscientes et irréelles.

Dans ces conditions, l’observateur ne voit pas toujours tout de son observé. Ces interprétations et ces jugements, qui peuvent donc ne porter que sur une partie de la conscience et du réel des observés, ainsi que sur une partie de leurs inconsciences et de leurs irréels éventuels, sont le plus souvent subjectifs et déformés.

Mais ils sont parfaitement définis, selon la loi de la formation et de l’expression du langage mise en évidence par la théorie ORES.

Cette loi est fondée sur la disposition et le mélange entre elles des couleurs de l’arc-en-ciel réparties sur le cercle chromatique ou disque de Newton, dont on sait que sa rotation recompose la lumière blanche.

A chaque couleur correspond un couple de mot du vocabulaire positif élémentaire, telle est la découverte proposée par la théorie ORES.

Couple de mots élémentaire, car à chaque composante élémentaire du réel correspond un opérateur de la conscience : il faut bien que la conscience fasse quelque chose pour prendre conscience du réel.
 

Le vocabulaire positif élémentaire définissant un réel positif général et sa conscience par ses composantes élémentaires et ses opérateurs élémentaires a ainsi été disposé sur un « couple de cartes positives » :

- en trouvant d’abord les 3 couples de mots (un couple de mots = un opérateur élémentaire de la conscience et une composante élémentaire du réel), correspondants aux trois couleurs fondamentales des couleurs de l’arc-en-ciel(jaune, rouge, bleu),
- puis en les composant entre eux 2 à 2 pour en définir un troisième, disposé sur la bissectrice de leur angle,
.Autrement dit, en les disposant comme les couleurs se composent entre elles et se disposent sur le cercle chromatique.

Le vocabulaire positif agrégé a ensuite été défini. Il nomme les multiples secteurs que l’on peut découper sur le cercle chromatique, qui correspondent à une partie de la palette complète des couleurs de l’arc-en-ciel, c’est à dire à un ensemble de composantes et d’opérateurs élémentaires.

Chacun devrait pouvoir rétablir ce vocabulaire élémentaire et agrégé à l’identique, en appliquant ce seul principe de trinité et de composition.

La lecture en cercle de ce vocabulaire positif élémentaire ou agrégé forme des phrases différentes selon le découpage du cercle, appelés continuums.

La lecture du couple de cartes positives est l’expression même de la théorie ORES.

Le vocabulaire des contraires ou jugements négatifs est la négation du vocabulaire positif (« pas de » pour un mot, « ne pas » pour un verbe). Il résulte simplement du mélange de deux couleurs diamétralement opposées, dont on sait qu’elles produisent une couleur que les coloristes qualifie de négative.

Dans chaque espace, le vocabulaire qui est éclairé (quand le disque de Newton tourne et recompose la lumière blanche), est celui qui définit la conscience et le réel objectifs, alors que l’inconscience et l’irréel objectifs sont plongés dans sa partie obscure.

C’est cette objectivité dont l’observateur n’a pas la lecture s’il est subjectif, dont sur lui-même. L’objectivité est définie par la lecture directe du vocabulaire présent dans l’espace ORES des observateurs et dans celui des observés, mais elle est soumise à la subjectivité fréquente des hommes, observateurs d’eux-mêmes et de leurs observés.

ORES

Orientation et Responsabilité humaine de l’Evaluation et de l’Evolution des Situations individuelles et collectives

La théorie ORES est l’ébauche d’une science de la conscience qui traite, au travers du langage écrit, parlé et intérieur :
- de l’objectivité et de la subjectivité des évaluations humaines,
- des influences et des interactions entre les consciences, réels, inconsciences et irréels des observateurs et de leurs multiples observés,
- du meilleur sens d’évolution et des valeurs du bien et du mal,
- de la conduite du changement individuel et collectif.

La théorie ORES propose une loi sur la formation et l’expression du langage humain, à savoir un système de répartition et de lecture :
- du vocabulaire qui est placé dans un espace relatif à l’homme observateur ou évaluateur, où figure un vocabulaire objectif et positif permettant de décrire les différents idéaux auxquels il est susceptible de se référer pour évaluer ou s’évaluer, selon son orientation de conscience, c’est à dire son état d’esprit,
- du vocabulaire qui est placé dans un espace propre à chacun de ses observés ( tout ce que l’homme observe de lui-même, des autres hommes et de tout autre objet de considération individuel ou collectif), où figure un vocabulaire objectif et positif permettant de décrire d’une part les différents idéaux individuels ou collectifs qui animent l’observé (un homme, un sujet, un objet, un projet,un thème de travail, une situation collective, une problématique..) et, d’autre part les résultats moindres obtenus par l’observé en raison des forces concourantes et concurrentes présentes en son sein,
- dans l’espace de rencontre observateur/observé où se rencontrent deux vocabulaires, à savoir le vocabulaire de référence de l’observateur(l’idéal avec lequel il évalue son observé) et le vocabulaire de son observé, pour chaque idéal et pour ses résultats.

L’observateur compare de plusieurs façons le vocabulaire de son idéal de référence du moment aux vocabulaires de l’observé, fournissant ses interprétations et ses jugements à son égard, pour chacun des idéaux qui l’animent et pour ses résultats actuels ou passés. Interprétations et jugements relèvent donc de l’association de mots positifs et objectifs du côté de l’observateur comme du côté de l’observé, mais d’où il peut résulter des qualifications négatives.

De son point de vue, l’observateur distingue de plus les parties de l’observé qu’il considère comme conscientes et réelles et celles qu’il voit comme inconscientes et irréelles. Mais il se peut qu’il ne voie pas tout de chacune de ces parties de son observé, lorsque ses propres champs de vision sont réduits, du point de vue qu’il a ou adopte.

Par ailleurs, il relève et tient en général plusieurs discours sur lui-même ou sur l’observé :
- des discours intérieurs qu’il cache de lui-même ou que peut aussi cacher son observé,
- des discours sur ce qu’il montre de lui-même ou sur ce que montre son observé (discours d’apparence),
- des discours identitaires sur ce qu’il affiche ou sur ce qu’affiche son observé.

La théorie ORES montre ainsi comment se forme l’expression :- des évaluations qualitatives et quantitatives permanentes que les hommes font de leurs divers observés, dont eux-mêmes, dans le passé et le présent,
- des évolutions qu’ils prévoient ou envisagent pour leurs avenirs respectifs.

Le langage des hommes est donc le plus souvent partiel, partisan et subjectif : à chacun son point de vue, son système de valeurs et son idéal. Mais peut-il être objectif ?

La théorie amène à considérer :- que les évaluations ou auto évaluations d’un observé dépendent évidemment du niveau d’évolution de son observateur (ainsi que de l’observé lui-même), mais aussi et surtout du sens de son regard, c’est à dire de son état d’esprit ou orientation de conscience au moment même où l’évaluateur s’exprime. Nous créons nos réalités,
- qu’une seule orientation de conscience lui confère une conscience à la fois objective et entière, positive et juste.

A cette orientation de conscience particulière correspond un idéal spécifique, individuel ou collectif, qui est porteur de l’ensemble des valeurs positives ou valeurs du bien, telles qu’elles ont été définies et reconnues par les grandes traditions et religions.
Cet idéal réunit en un seul tous les autres idéaux et définit aussi le meilleur sens d’évolution.
Il est de donner de l’amour, individuellement et collectivement.

L’homme reste évidemment libre de choisir l’idéal qu’il prend nécessairement en référence pour s’évaluer ou évaluer les êtres et les choses ou pour tenter de les faire évoluer dans le sens qui l’arrange.
Dans l’orientation de conscience qu’il adopte pour ce faire, son idéal de référence est en effet le meilleur pour lui, au moins momentanément. Sinon, il en changerait.

La théorie invite ainsi les hommes :- à comparer leurs points de vue rétrospectifs, actuels et prospectifs, qui sont le plus souvent subjectifs, partisans et partiels,
- puis, pour ceux qui le veulent bien, à en changer, en perspective de partager cette vision idéale d’un bien à la fois individuel et collectif, vision présente en chacun de nous et que nous pouvons tous éveiller, activer ou réactiver et faire grandir.

Seule cette orientation de conscience assure les hommes d’une objectivité et d’une contribution effective au meilleur des sens d’évolution, qu’il soit personnel, professionnel ou collectif.

Elle nous permet de plus de voir clairement, entièrement et objectivement ce qui est, tel que sont les choses et les êtres, mais aussi ce que nous devons faire et ne plus faire, individuellement et collectivement.

Autrement dit, elle montre pourquoi et comment évoluer dans le meilleur sens et comment lever au mieux les résistances au changement individuel et collectif.

L’amour véritable serait-il la plus grande force ?

FONDEMENT
Les modèles spatiaux du langage de l’observateur et de l’observé, ainsi que les méthodes ORES d’évaluation, d’évolution et de changement individuel et collectif découlent directement de la théorie ORES. Ils relèvent de la seule lecture du vocabulaire qui a été disposé en cercle sur les rayons d’un « couple de cartes » particulier, dit couple de cartes positives, mettant en rapport le vocabulaire qui décrit une conscience positive avec celui qui définit un réel général positif. La théorie ORES est donc entièrement définie par la lecture du couple de cartes positives.


La disposition de ces 2 vocabulaires est régi par la loi de composition entre elles des 3 couleurs fondamentales placées sur le cercle chromatique représentant l’ensemble des couleurs de l’arc-en-ciel, autrement dit par le principe de la trinité.

En suivant cette seule loi, chacun devrait pouvoir rétablir ce couple de cartes à l’identique.
L’enchaînement des mots positifs ainsi disposés sur le cercle chromatique permet alors de former des phrases qui décrivent les opérations qu’effectue une conscience entièrement positive pour prendre conscience d’un réel général lui-même positif.

Il y a autant d’enchaînements possibles, appelés continuums, que de découpages du cercle en secteurs différents. Ce qui fait beaucoup de phrases.

La lecture des multiples continuums du couple de cartes positives est l’expression même de la théorie ORES.

PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
De la lecture du couple de cartes positives, découle directement un ensemble de modèles visuels et spatiaux en 3 dimensions :
- du langage objectif de l’observateur et de celui de l’observé,
- du langage le plus souvent subjectif, partiel et partisan de l’observateur sur lui-même et sur ses observés.
Comme nous l’avons indiqué, ces langages fournissent les différents discours que les hommes tiennent en termes d’évaluations et de prévisions d’évolution, avec leurs interprétations, jugements et avec leurs parts conscientes et inconscientes, réelles et irréelles.

Deux nouvelles méthodes :

- la Méthode Pandore (qui est la version quantitative et rationnelle de la Méthode Boussole d’Orientation version qualitative et directe),

- la Méthode Essence & Cohérence (dans sa version rationnelle).

Ces 2 nouvelles méthodes permettent :
- d’évaluer objectivement tout observé à partir d’informations subjectives en provenance d’évaluateurs,
- de distinguer les différents sens ou forces présentes en son sein,
- de simuler et de conduire les changements individuels et collectifs,
- d’élaborer dans chacun des sens à l’oeuvre une stratégie d’évolution avec ses plans d’actions (prévisions, simulations, prospectives).
- d’apporter une justification aux 2 méthodes empiriques et directes, toujours utiliseés : la Méthode Boussole d’orientation et la Méthode Essence & Cohérence dans sa version empirique et directe (toutes deux largement mises en oeuvre au sein du cabinet AXE-formation, devenu Groupe ax1),
- une justification rationnelle de facultés paranormales comme les transmissions de pensée et les diagnostics mentaux à distance, expérimentés avec succès dans le Séminaire Alpha (devenu Séminaire Oméga, mais lancé il y a 30 ans par le cabinet de l’auteur et qui met en application la Méthode Alpha de relaxation et de dynamique mentale : 7000 participants).

LIMITES
- les continuums de mots à valider et à compléter sur le couple de cartes positives,
- le vocabulaire des contraires et le vocabulaire négatif qui en découlent et qui sont aussi à compléter,
- les vocabulaires détaillés à introduire,
- le logiciel ORES à développer,
- les traductions dans d’autres langues.

PERSPECTIVES
Les perspectives ouvertes par la théorie ORES devraient plus particulièrement concerner :
- les chercheurs, les universitaires et les experts des différentes disciplines scientifiques et humaines dans les domaines suivants ; mathématiques, physique quantique, linguistique, philosophie, histoire, théologie, médecine, psychologie, psychanalyse, thérapie.
Mais aussi dans les domaines de l’économie, du social et du politique, en particulier la justice et la police, ainsi que du management et de la conduite des affaires.
- les responsables des instances de décision nationales, européennes et internationales. En effet, les applications des méthodes issues de la théorie ORES à des études d’intérêt général devraient pouvoir favoriser la résolution (ou mieux la dissolution) de nombreuses problématiques collectives actuelles. Par exemple, la santé, la sécurité, le développement durable, ainsi que la paix durable...
- les organismes de conseil et d’études et les responsables des entreprises privées et publiques : étude des situations (l’entreprise, son marché, ses problématiques) par les différents sens manifestés, choix de sens, élaboration d’une stratégie d’évolution dans le sens choisi et de stratégies de désactivation et de conversion des autres sens à l’oeuvre en son sein, avec leurs plans d’actions, élaboration de prospectives dans chaque sens et enfin conduite du changement individuel et collectif.

Partenariat

Tous les jours, les entreprises et les hommes sont confrontés, individuellement ou collectivement, à des problématiques de sens et d’orientation, dans leurs vies personnelles ou professionnelles, par exemple lors de ruptures, comme la maladie, le divorce, la retraite ou de restructuration, de fusion, de management, de communication, de formation, etc.
Vous êtes actuellement DRH, consultant, formateur, coach, psychologue, d’une façon générale dans la relation d’aide ou vous souhaitez devenir un accompagnateur de ces changements et de ces mutations.
Vous avez ou aurez à accompagner des particuliers ou des collaborateurs, des équipes, leurs responsables ou des dirigeants d’entreprises ou d’organismes dans leurs études et leurs projets pour qu’ils atteignent leurs objectifs et ou ceux de leur entreprise.
Vous recherchez des outils qui vous démarquent, qui vont en profondeur, à la fois précis, efficaces et probants, qui soient accessibles à tous et dont les résultats sont utilisables immédiatement par vos clients ou salariés.
Alors, les Méthodes ORES s’adressent à vous.
Elles sont pratiquées depuis plus de 10 ans par les consultants de la société AXE-Formation, devenue Groupe ax1.
Nous avons accompagné des entreprises, telles que TOTAL, EDF, ANPE, NESTLE� ou des hommes, dans cette volonté de changement dans le meilleur sens. Et ce, quel que soit le niveau ou le domaine à traiter : organisationnel, marketing, vente, communication, etc.
Nos méthodes sont maïeutiques : vous deviendrez donc principalement méthodologue et votre mission sera d’aider votre ou vos clients à mettre en oeuvre leur intelligence intuitive pour trouver eux-mêmes leurs solutions, quelque soit la nature du problème à traiter, dont vous pouvez parfaitement ne pas être expert.

Les prestations du groupe Ax1

NOS PRESTATIONS EN ENTREPRISE
Nos prestations mettent en oeuvre les Méthodes ORES (Orientation et Responsabilité de l’Evaluation et de l’Evolution des Situations individuelles et collectives), la méthodologie IMPLICATION pour l’intégration des propositions de solutions issus de groupes créatifs échantillonnés ou spécialisés G.E.T. (Groupe d’Efficacité et de Transformation), le modèle SORBONNE CONSULTANT, synthèse des méthodologies des grands cabinets -
Etude et conseil
Coaching individuel et d’équipe
Formations maïeutiques
Autres formations
ETUDE ET CONSEIL
1) Etude des orientations et des sens qui animent une situation :
Restructuration - Fusion - Audit organisationnel - Audit social
Etude commerciale - Etude marketing & communication
Etude de satisfaction des besoins.
Le positionnement stratégique - Les forces concurrentielles
Analyse de situation - Analyse structurelle du secteur
Références théoriques et méthodologiques :
la théorie ORES et ses méthodes - le modèle SORBONNE CONSULTANT
2) Elaboration de stratégies et de plans d’actions pour l’entreprise, une de ses fonctions, un de ses projets.
Références théoriques et méthodologiques : La théorie ORES et ses méthodes
3) Montage et animation de grands groupes :
Grands groupes interactifs, conventions, congrès, universités d’entreprise.
COACHING INDIVIDUEL ET D’EQUIPE
Avec, notamment, les Méthodes maïeutiques ORES
Coaching individuel
Nous accompagnons les responsables d’entreprise et les particuliers à titre personnel et professionnel :
- dans leurs analyses, leurs évaluations et auto évaluations,
- dans leurs orientations et leurs choix,
- dans leurs changements personnels et professionnels,
- dans l’élaboration de leurs stratégies individuelles ou collectives, avec les plans d’action correspondants,
- dans la mise au point de leurs politiques et de leurs communications,
- dans la création de solutions nouvelles.
Coaching d’équipe
Cet accompagnement individuel peut se prolonger ou débuter par un travail avec l’équipe du responsable :
- cohésion d’équipe,
- formations actions,
- conduite et animation de réunions.
NOS FORMATIONS MAIEUTIQUES
Pour que les participants trouvent eux-mêmes les bonnes solutions
Définition
Lors d’une formation maïeutique ou auto formation, les participants partagent leurs expériences sur le thème retenu pour la formation et en tirent eux-mêmes les enseignements, à l’aide des Méthodes ORES et de l’animateur :
- en termes d’orientations (état d’esprit), puis de sens (définition des manifestations et des repères de chaque sens, c’est-à-dire des différentes façons d’être et de faire en la matière),
- en termes de stratégie, de processus et de plans d’actions, élaborés dans le meilleur sens choisi collectivement par les participants.
En fin de stage, chacun des participants s’approprie les résultats de cette recherche collective et détermine pour lui-même :
- le sens qu’il souhaite activer et, en conséquence, ceux qu’il doit désactiver (conversion de sens),
- sa propre stratégie d’évolution dans le sens choisi avec les processus et les plans d’actioncorrespondants, en fonction de son niveau actuel d’évolution en la matière et du niveau qu’il désire atteindre dans un délai donné.
Les résultats de la recherche collective peuvent ensuite être présentés à d’autres groupes pour que chacun de leurs participants se les approprie à leur tour (pédagogie culturelle collective).
Liste des formations maïeutiques
1- Stages d’auto formation thématiques pour cadres supérieurs ou directeurs
Thèmes : par exemple, management, qualité, vente, communication, etc.
Avec la Méthode " Boussole d’Orientation " et la Méthode " Essence & Cohérence "
Objectifs de la première partie du stage d’auto formation :
- Déterminer les différentes orientations et sens qui sont à l’oeuvre en la matièreet choisir le meilleur sens pour une évolution individuelle et collective (2j)
- Diminuer les résistances à un changement individuel et collectif (1j)
Objectifs de la deuxième partie du stage d’auto formation :
- Elaborer la stratégie d’évolution collective dans le sens choisi collectivement,avec ses processus, ses plans d’actions et sa pédagogie individuelle et collective (2j)
- Appropriation individuelle (1j)
2 - Stages d’auto formation thématiques pour cadres et collaborateurs
Avec la Méthode G.E.T. (Groupes d’Efficacité et de Transformation) permet d’atteindre les mêmes objectifs sur les mêmes thèmes, mais de façon plus concrète et moins conceptuelle.
Rappel : la Méthode G.E.T. sert aussi pour :
- une résolution de problèmes ponctuels techniques ou relationnels (résolution des tensions et des conflits) (2x2j)
- des enquêtes et prospectives internes et externes
- l’élaboration de projets de service et d’entreprise
- l’élaboration de plans de formation
- l’élaboration de formations sur mesure
3 - Stages d’auto formation de développement personnel et/ou professionnel
- Séminaires " Repères et choix de sens " personnel et/ou professionnel : 5j en grand groupe
Pour trouver vous-même les différents sens et orientations de ma vie personnelle et/ou professionnelle (vocation personnelle, orientation professionnelle), déterminer le meilleur sens pour votre évolution et désactiver les autres sens à l’aide de la Méthode " Boussole d’Orientation "
- Séminaires " Evolution " personnelle et/ou professionnelle : 5j en grand groupe
Pour faire évoluer votre projet personnel et/ou professionnel dans son meilleur sens en déterminant vous-même votre stratégie et vos divers plans d’action à l’aide de la Méthode " Essence & Cohérence "
4 - Stages d’auto formation aux Méthodes ORES
Participants : coachs, consultants, conseils ou formateurs,
- en développement personnel,
- en développement professionnel,
- en consulting auprès des entreprises ou des collectivités.
Stages :
- La théorie et la pratique de la Méthode " Boussole d’Orientation " (2x4j)
- La théorie et la pratique de la Méthode " Essence & Cohérence " (2x4j)
- La théorie et la pratique de la Méthode G.E.T. (Groupe d’Efficacité et de Transformation) ou la " Communication interactive et créative en groupe " (2x2j)
NOS AUTRES FORMATIONS
Ressource Humaine et Management
Bilan de compétences et d’orientation
Formation et perfectionnement de formateurs et de conseils internes
Management
Cohésion d’équipe
Techniques de communication
Conduite de réunions
Expression orale et écrite
Lecture rapide
La voix "communique"
Gestion de tensions et de conflits
Gestion du temps
Gestion du stress
Développement personnel
Vente
Animation de réseau
Techniques de négociation et de vente
Téléphone : accueil, vente, marketing, plate-forme.
Economie d’entreprise
Stratégie
Gestion
Analyse financière
Marketing

Les actionnaires du groupe Ax1

Jean-Claude GIMET, superviseur ORES, ancien directeur de AXE-Formation, ingénieur TP

Gérard EALET, consultant senior, docteur en économie

Olivier PY, consultant ORES, HEC marketing

Delphine GIMET, consultante ORES, architecte DPLG et designer

Isabelle DESMAZURES, consultante ORES en communication BtoB
et en accompagnement du changement individuel et collectif

Isabelle DUFIEF, gérante, responsable administrative en entreprise

Hubert de NAS de TOURRIS, consultant ORES en développement personnel, professeur de Yoga
Voir ses autres prestations sur son site : www.espacehnt.fr

Gaël ANDREWS, formateur, spécialiste de la voix parlée et chantée

Yann HERRY, consultant senior

La proposition de valeurs du groupe Ax1

Au service de l’orientation, de l’évolution et du changement des hommes et des entreprises dans le meilleur sens individuel et collectif.

ORES, une théorie et ses méthodes novatrices pratiquées par les consultants du Groupe ax1 :
étude, conseil, formation et réalisation en changement individuel et collectif.

Pour vous aider à produire vos propres solutions en termes de sens, de stratégies et de plans d'actions.

samedi 3 avril 2010

Gaël Andrews - La voix

Gaël ANDREWS

Un des co-fondateurs du Roy Hart Theater.
Enseignant auprès des artistes du spectacle, des universités et des dirigeants d’entreprise en Europe, au Canada et aux USA. Formé à la Fascia-thérapie.
Créateur de l’Ecole de Transformation du Son.

La voie par la voix pour le coaching



La voix est comme une carte d’identité. Cette carte a été développée beaucoup
plus dans la rencontre entre un système de croyances, un environnement et une
culture, que par la nature. Les sons produits par la voix portent en eux la marque
de la personne, de sa personnalité et de son histoire.
Ce texte témoigne des actions qui permettent à une pratique vocale d’exprimer
tout ce que le vécu a imprimé en nous. Ceci libère, et de la place, et de l’énergie,
place et énergie disponibles pour d’autres usages plus constructifs.

Au commencement était le son

Au début, la Genèse était racontée en araméen et contenait cette phrase : « Au commencement était le SON. » Ce n’est que plus tard que les administrateurs de la connaissance ont changé le sens primordial de SON, sens accessible à tous les peuples de la terre, en un langage élitiste. Alors le mot SON devient le mot
VERBE, un mot ambigu qui en même temps veut dire action et appartenance à un langage défini. Cette élection et cette réduction favorisent largement l’idée que le peuple qui parle cette langue-là a été choisi par Dieu…

"Je traite le son comme une interface transitionnelle entre lumière et matière"

La lumière est invisible pour nos perceptions, elle nous permet de voir ce qu’elle éclaire. Elle nous relie par sa verticalité à l’infini, elle est distante et impersonnelle. Elle est polie, elle s’arrête au contact avec la matière. D’où l’ancienne tradition qui consiste à regarder derrière la personne inquiétante face au soleil pour s’assurer qu’il s’y trouve une ombre, car sinon cette personne doit être Lucifer. La lumière nous permet de voir et de créer des images ; les images superposées sont troublantes, et si ça dure trop longtemps les perceptions visuelles et la clarté du jugement sont diminuées. Ainsi en voiture, qui n’a vécu le désagréable passage trop rapide entre pleine lumière et ombre ?

Le son est de proximité ; s’il est trop loin, on ne l’entend pas. Le son n’est pas poli, il traverse tout. Chez l’humain, pendant le temps de sa traversée, il fait vibrer les cellules au diapason de son identité fréquentielle. Et lorsque l’on superpose des sons différents et justes, le son résultant est plus beau que l’un ou l’autre tout seul.

Par le son de la voix, ce rendu audible de l’être, nous pouvons éclairer la matière
et nous pouvons incarner la lumière. Une preuve en est la beauté rayonnante qui illumine le visage et le corps de toute personne chantant librement. Ceci est encore plus étonnant dans la mesure où cela reste vrai pour les gens qui ont une
apparence physique ingrate.

La voix parle au-delà des mots, le coach entend plus loin que les apparences

Je traite la voix comme étant la mise en ondes sonores représentant l’être qui les produit à l’instant présent. La voix communique, que nous le sachions ou non, que nous en ayons conscience ou non, l’état d’être de la personne. La voix communique ce qui est juste ou injuste, fort ou faible, sûr ou incertain, honnête ou malhonnête chez cette personne dans le moment présent. La voix, les registres de la voix, les liens entre ses registres, ses pulsations, son harmonie, son ampleur, son intensité et la subtilité de ses nuances donnent par le son une définition juste et fiable de l’état présent de la personne.

Plus le coach augmente ses permissions d’entendre, de percevoir et de comprendre les subtilités de ces pulsations, de cette harmonie, de cette ampleur, de cette intensité dans toutes leurs nuances, plus il gagne en compétence, en pertinence et en finesse envers le coaché. Plus le coach travaille sa propre voix pour exprimer pleinement avec elle ses connaissances, ses compétences et son humanité, plus il peut se placer correctement vis-à-vis du coaché, et plus il peut et doit placer correctement le coaché vis-à-vis de lui-même.

Entrer dans l’expression orale en anglais

La mondialisation exige des managers français qu’ils s’expriment efficacement en anglais. Actuellement, en faculté aussi bien qu’en entreprise, ceux et celles qui n’ont pas un environnement favorable ou qui ne font pas une spécialité en langues étrangères, rencontrent beaucoup de difficulté lors de la prise de parole, et ce particulièrement en anglais. Ici je décèle deux causes majeures :
l’une est la forte propension de l’anglais à exister largement par des exceptions à la règle, et l’autre – plus pertinente pour le travail que je propose – est la différence de tessiture musicale.
En 1539, l’ordonnance de Villers-Cotterêts impose le français comme langue du droit et de l’administration en France. Et depuis, des actions successives ont été entreprises pour protéger la pureté de cette langue et, par là, promouvoir la
philosophie, la clarté, la rapidité et le génie du Siècle des lumières. Ainsi le langage vulgaire, les accents et les patois ont été mis au ban. Ce faisant, la langue française a perdu deux tiers de sa mélodie. Sa bande passante est devenue très étroite.

Depuis, le cerveau français se fait initialiser aux sons parlés par un système d’exploitation qui ne recouvre que le tiers du système de la langue anglaise.
Parler en anglais demande au cerveau français d’émettre des sons qui vont bien au-delà et bien en deçà des sons qui sont bio-électrochimiquement enregistrés comme étant significatifs et signifiants pour un Français. Or, émettre des sons non significatifs, et donc insignifiants, est perçu par le cerveau comme sans intérêt, ou même comme dangereux. Cette acrobatie fait dire aux gens qui s’y essayent et qui ne réussissent pas : « L’anglais, ce n’est pas pour moi » ou : « Je
n’ai pas d’oreille… » Et c’est une réelle souffrance, ce n’est pas qu’une affaire de
bonne volonté puisque je détecte chez certaines personnes de petites nausées,
de petits vertiges quand elles se plient à l’exercice. Il est donc important de proposer un accompagnement professionnel à ces personnes pour les libérer de ces contraintes culturelles et pour leur faciliter la pratique d’autres langues.
Ici, mon travail consiste à engager la personne à jouer avec les sons pour passer au-dessus et en dessous de la bande passante du français. En imitant les cris d’animaux, les voix des dessins animés, en imaginant et en créant la voix d’une particule élémentaire, par tous ces jeux et beaucoup d’autres, on déprogramme et reprogramme les réactions bio-électrochimiques du cerveau et on donne permission à l’individu de se faire entendre, en y prenant plaisir, dans des registres beaucoup plus étendus qu’auparavant.
Ceci ouvre chez la personne de nouvelles et nombreuses possibilités d’expression qui vont faciliter l’apprentissage de la communication en langues étrangères, mais aussi, d’une façon plus générale, qui vont faciliter l’entrée en relation avec l’autre, et la qualité de la relation avec l’autre, quel qu’il soit. Je peux transmettre cette expertise à des professionnels qui travaillent sur la voix comme les orthophonistes et les phoniatres, ou les professeurs de chant ou de théâtre.

Le mouvement du son naturel au son culturel

Le bébé arrive au monde avec une connexion oreille/cerveau qui lui permet d’entendre et d’enregistrer automatiquement toute une gamme de sons qui va du très grave au très aigu.
Le bébé fait naturellement des sons pour exprimer son expérience de vie, pour exprimer qu’il est content, qu’il n’est pas content, qu’il a faim, qu’il a peur, qu’il a besoin ou envie de quelque chose. D’abord, le bébé joue naturellement de sa
voix. Puis il établit des connexions entre le résultat de ce qu’il fait et la réponse que lui donne son environnement. Et peu à peu, il change de tonalité selon
l’urgence, selon l’importance de ce qu’il est en train de vivre comme présence ou comme absence. Quand il voit, quand il sent, quand il entend, quand il comprend que tel ou tel son produit telle ou telle réaction, le bébé entre dans

une communication avec son environnement et tout naturellement, sans disposer
d’un langage pour codifier ses échanges, il essaie d’obtenir ce qu’il veut, il
essaye de donner ce qu’il a envie de donner.

Peu à peu, le bébé connote ce qui est bien ou mal ou encore indifférent, et il tire
les leçons de cette connotation pour faire ou ne pas faire, pour s’engager ou
chercher à se dégager. Le bébé veut participer aux échanges verbaux et chantés.
Lui est dans le chant, pas dans le langage ; il est dans la tonalité, dans l’ampleur, dans le rythme, dans l’harmonie, l’accord, le désaccord… Aussi, il entre dans ces échanges verbaux par la seule imitation musicale, et avant même de commencer à comprendre ce que les mots veulent dire, il limite son chant personnel aux sons environnementaux qui lui sont importants. Cependant, le bébé continue à
sentir émotionnellement et avec justesse la réalité qui l’entoure. Ensuite parallèlement, il apprend à assembler les informations, calculer, déduire et conclure. Ici les imitations l’amènent à prononcer des mots. Le bébé, entre treize mois et deux ans, commence à parler, et vers quatre ans rencontre le signe, la voyelle et la consonne écrites.

À ce stade de l’apprentissage, le bébé reçoit, de la part de son environnement, des pressions extrêmement fortes. Tout son entourage semble lui dire par le « non-dit » : « Voilà, nous y sommes. Maintenant, tu vas commencer à devenir quelqu’un. Fini les enfantillages, les babillements ! Tu vas commencer les choses sérieuses, c’est-à-dire à lire et à écrire ! »

Le langage : un sens par le son, un sens par l’image
La majorité des personnes que je rencontre ont un cerveau qui agit comme si le signe écrit était à l’origine du son et non l’inverse, et quand bien même ces personnes savent que ce n’est pas vrai, leur cerveau est conditionné de telle sorte
qu’ils ne peuvent pas se comporter autrement. Ils donnent au signe écrit une importance et une origine qu’il n’a pas. Mon travail sur la voix consiste à regreffer la merveille qu’est le langage à la racine de l’arbre de la musique, qui est là dans tous nos cerveaux depuis toujours et chez chacun et chacune de nous. Ensuite il y a inéluctablement un enrichissement et un élargissement des possibilités de communiquer avec les autres.

Le bilinguisme chez le jeune enfant

Apprendre une langue étrangère n’est pas seulement permis à de très jeunes enfants, mais souvent promu comme étant une très bonne chose pour lui. Les bébés élevés dans deux ou plusieurs langues ont beaucoup de chance. Selon les croyances populaires, on espère que la petite personne va devenir quelqu’un de
très à l’aise avec un large éventail de spécimens de cultures différentes.
Pour moi, un enfant de moins de trois ans, élevé dans ces conditions-là, a plusieurs racines linguistiques qu’il tisse pour n’en faire qu’un seul tronc. Or, cette base complexe met souvent l’enfant dans l’incapacité de se sentir appartenant à une collectivité définie. Émotionnellement et affectivement, il ne peut être à l’aise qu’avec les minorités dont les racines sont du même mélange que les siennes. C’est une source de beaucoup de souffrances. Évidemment il y a des
exceptions, des personnes qui, grâce à l’amour qui les entoure, sont exceptionnellement épanouies. Mais pour tous les autres, il sera préférable qu’ils baignent dans la sagesse qui consiste à construire, jusqu’à trois ans, une racine linguistique unique qui, une fois bien en place, une fois calme, sûre et confiante, peut recevoir toutes les greffes linguistiques que l’on veut.

Pourquoi pratiquer

Mon travail apprend par la voix à percevoir avec clarté ce que l’on fait. Ensuite à mesurer ce que l’on a fait. Est-ce ce que j’ai voulu faire ? Est-ce beau ou pas ?
Bon ou pas ? Ensuite, à trouver comment améliorer. Pour changer il est nécessaire de percevoir ce que l’on fait, c’est le début. Ensuite, arriver à comprendre comment l’on fait ce que l’on fait, c’est la naissance du choix. Bienheureux est celui ou celle qui comprend comment l’on fait pour réussir à faire ce que l’on ne veut pas faire !

Travailler sa voix et devenir un peu plus musicien rend attentif à la présence d’un accord entre les personnes qui sont là. Dans une équipe, s’il n’y a pas d’accord on ne peut rien réaliser ensemble qui soit beau, efficace et réussi.
Mettre l’énergie vitale dans la voix pour la faire circuler librement est bon pour la santé. Lorsque l’énergie ne circule pas librement, elle gruge la matière.
Être responsable, étymologiquement, c’est « être capable de répondre ». Ainsi, aller vers plus de responsabilités, c’est trouver les mots et les gestes qui signalent le plus clairement possible notre volonté. Devenir responsable nécessite l’augmentation et le développement des permissions de percevoir pendant
l’action. Celles-ci doivent devenir, avec l’expérience, des perceptions compréhensibles.

Pour la voix, à l’aide d’outils fiables qu’il faut acquérir, on peut mesurer correctement l’action et ses conséquences. On sera alors à même de mettre en pratique la seule motivation qui nous intéresse et qui m’intéresse, à savoir : « Embellir ce qui va advenir. »

Qui pratique ?

Mon travail ne s’adresse pas qu’à des personnes en difficulté. Même des personnes qui réussissent très bien auront des opportunités insoupçonnées de développements personnels et professionnels, et ceci au-delà de leurs espérances. Je me souviens de cet homme, meilleur vendeur de France, qui trouvait sa voix monocorde, déshumanisée. Il avait le sentiment de parler comme un très mauvais répondeur téléphonique. Travailler sur sa voix l’a révélé comme ayant l’étoffe d’un vrai chef ! Quand il a vécu l’étendue de sa voix chantée et parlée, la grande envergure dont il disposait pour voyager aisément très haut dans les aigus et très bas dans les graves, il a accepté d’user de cette envergure pour agir comme un chef bienveillant. Depuis il a créé son entreprise, et aide les gens à conscientiser leur excellence d’action pour mieux l’exploiter professionnellement.

Effets de la pratique
Travailler sa voix donne naissance à des changements physiologiques et psychologiques des plus concrets. Lorsqu’une personne se donne la permission de faire entendre ses sons, avec beaucoup de justesse et de puissance, sur un très grand registre, elle devient plus créative et contrôle tout un registre de fréquences ; ainsi elle reprogramme le comportement neurologique et psychologique de son cerveau.

Chaque identité fréquentielle créée influence l’environnement. Il y a des identités très perçantes et très rapides, excitantes et galvanisantes, d’autres qui sont très lentes et très apaisantes, ces dernières ayant un effet bénéfique sur la « confiance en soi » de l’émetteur et celle de son entourage.
Une pratique régulière donne la possibilité, d’abord d’entendre intuitivement chez les autres les sons que l’on repère en soi, puis peu à peu de construire avec l’entourage un rapport de plus en plus riche jusqu’à l’entraîner vers l’accord et l’harmonie.

Une situation à améliorer
Des personnes qui en entreprise prennent, pour la première fois, la direction d’une équipe, ou connaissent une ascension rapide dans la hiérarchie, ont parfois quelques difficultés à investir une telle position qui soudain les expose. Ces personnes sont dérangées par certains aspects de l’exercice du pouvoir. Ainsi,
lorsqu’elles se retrouvent face à un large public, pour masquer leur dérangement et leur incompétence relationnelle ou de communication, elles font comme si elles n’avaient pas le pouvoir. Or, pour les autres, et surtout pour les collaborateurs, a le pouvoir celui qui est sur la scène, et si cette personne n’utilise pas ce pouvoir, n’affirme pas sa volonté et sa légitimité d’exercer et d’assumer ce pouvoir, ce que les autres perçoivent par-delà le langage et les mots du discours, c’est : « Cette personne se moque de moi, cette personne ne m’aime pas. » Et même si l’adulte raisonnable sait que ce manager n’est tout simplement pas à l’aise devant un public, ce qui imprime ses sens, c’est encore :
« Cette personne se moque de moi, cette personne ne m’aime pas. »
Des personnes qui sont en position de management et qui ont une voix stridente ne sont pas perçues comme exerçant légitimement leur pouvoir. De façon archaïque, aujourd’hui encore chez les animaux, celui qui a la voix la plus grave est le chef. Une voix grave est le signe d’une gorge détendue, ce qui est un indice d’absence de peur. Un chien battu se plaint d’une voix qui monte dans les aiguës. Les hommes et les femmes qui n’ont pas confiance en eux ont la voix qui monte, preuve que leur gorge n’est pas détendue. En qualité de manager,
dire des vérités intellectuelles avec une voix stridente, c’est pire que de ne rien dire parce que pour l’interlocuteur, ce manager est en train de mentir, non parce que le contenu de sa communication est faux ou malhonnête, mais parce que l’intonation sonore qu’il produit prouve qu’il n’est pas habilité à diriger.

Le don de l’harmonie

En entreprise, comme dans l’art sonore, on ne peut réaliser l’harmonie que dans le respect. L’harmonie, c’est le respect total des différences et le choix juste des différences qui font ensemble des choses merveilleuses. Seul ou avec un être aimé, la vie semble retenir délicieusement son souffle, une suspension sublime de l’agitation quotidienne, ne vibre uniquement que l’essentiel dans l’unification du coeur entre l’UN et le TOUT, puis shhh… avec un soupir en gratitude le moment glisse vers le lointain, parti, pourtant là à jamais dans le sentiment définitif d’un mieux-être.

La pratique de la voix crée souvent ce genre de sensation intérieure parmi beaucoup d’autres bien sûr, et quel cadeau ! Si l’on arrive à rester dans l’endroit du cerveau qui est activé lorsque l’on chante avec joie, jubilation, tendresse, puissance et solidarité avec l’humanité et la nature, alors lorsqu’on parle, là, le dire est autant que possible harmonisé et accordé avec les réels besoins du moment.


À retenir
Aller vers plus de responsabilités veut dire trouver les mots et les gestes qui signalent le plus clairement possible notre volonté.
 Devenir responsable nécessite l’augmentation des perceptions dans l’action pour retrouver ce qui s’est passé, et mesurer à l’aide d’outils fiables et justes, où se situe la déformation de nos actions et en quoi notre volonté reste confuse.
Ce plus de responsabilités est une évaluation de notre pratique et une correction de nos techniques.

Pour aller plus loin
Le mot « vocation » a la même racine que le mot « voix ». Est-ce que la vocation serait alors la propagation de l’onde sonore sur le ton juste ?
Réaliser sa vocation, c’est rendre tangible ce qui fait qu’un être est unique et irremplaçable dans la symphonie de la vie.
Je crois en la vocation, mais je ne crois pas au talent. J’ai rencontré tellement de gens qui pensaient être nuls et qui, dès qu’ils ré-ouvraient les circuits inhibés de leur cerveau, passaient d’une voix timide et monocorde à un son en dolby stéréo. Voilà pourquoi je ne crois plus à la notion de talent qui voudrait que les
uns en aient et les autres pas.
Quand les gens qui viennent travailler avec moi comprennent très vite pourquoi ils sont là à faire ce travail et en quoi ça correspond à leur identité la plus profonde, là, alors, je crois qu’ils connaissent intuitivement leur vocation, que cette vocation existe déjà, et qu’il suffit de pratiquer assidûment pour permettre
sa pleine et entière expression.
 Je me souviens par exemple de cette femme, infirmière à temps partiel, qui, au cours de son travail, a découvert avoir une voix exceptionnellement bienfaisante, qu’elle pourrait aisément utiliser dans le monde du chant ou du théâtre professionnel. À mon avis, c’est sa véritable vocation ! Va-t-elle la suivre ? On verra. C’est à souhaiter pour elle et pour son futur public.

Sources :
http://www.regards-mouvements.com/docs/formations2006.pdf
http://aventuriers.typepad.fr/constellations/2008/03/dcouvrir-notre.html
http://www.courriercadres.com/content/le-coaching-vocal-cherche-sa-voie
http://pdfcast.org/download/grand-livre-du-coaching.pdf
http://www.theatre-contemporain.net/annonces/Offres-formations-stages/Stages-de-pratique-vocale-avec-l-un-des-co-fondateurs-du-Roy-Hart-Theatre-annonce41152