jeudi 16 décembre 2010

Les concepts de la théorie ORES

L’OBSERVATEUR EVALUE SES OBSERVES

Evaluation permanente

A chaque instant l’homme s’évalue (image de lui, comportements) et évalue ce qui l’entoure, son environnement, à savoir ses multiples observés, de façon qualitative et quantitative. Pour les comprendre, se positionner, agir et réagir, c’est à dire vivre.

Subjectivité

L’observateur est souvent empreint de subjectivité dans ses interprétations et ses jugements : il déforme plus ou moins la réalité de ses observés, dont lui-même, qualitativement et quantitativement. Les discours que l’homme se tient alors sur lui-même ou tient sur ses observés rendent compte de ses évaluations ou auto évaluations.

Ces discours sont :
- soit intérieurs et le plus souvent cachés,
- soit exprimés à l’extérieur.

Les discours extérieurs sont :
- soit des discours d’apparence sur ce qui est caché à l’intérieur de son coeur ou du coeur de ses observés,
- soit des discours identitaires, affichés à l’extérieur au profit de son rayonnement ou au profit du rayonnement de ses observés .

En cela, l’homme est le plus souvent subjectif dans ses interprétations et partisan dans ses jugements :
- il donne son interprétation de l’observé, tel qu’il croit qu’il est,
- il le juge en appliquant à son observé son propre système de valeurs.

Enfin, il peut n’être conscient que d’une partie seulement de ses observés : ses champs de vision sont en effet souvent réduits.Nous créons nos réalités.

L’idéal de référence de l’observateur

Au moment même où il évalue ou s’auto évalue, l’observateur se réfère nécessairement à l’un ou l’autre de ses propres idéaux passés, présents ou futurs pour donner ses interprétations et proférer ses jugements.

L’orientation de conscience de l’observateur

L’idéal de référence de l’observateur correspond à l’une de ses orientations de conscience, c’est à dire à son état d’esprit, celui qu’il a ou celui qu’il adopte au moment de son évaluation ou auto évaluation.

Filtre, système de valeurs et champs de vision réduits de l’observateur

Dans son orientation de conscience, l’homme :
- donne son interprétation de ses observés en appliquant son filtre d’interprétation,
- porte un jugement sur ses observés en appliquant son propre système de valeurs.

Or, son filtre est souvent coloré et son système de valeur partiel ou mal appliqué.
D’où des interprétations fausses et des jugements partisans et erronés.

Par ailleurs, ses champs de vision sont fréquemment réduits. D’où son inconscience d’une partie de l’observé, dans ses interprétations comme dans ses jugements.

Niveaux d’évolutions

Il y a, tant pour l’observateur que pour l’observé, des niveaux de conscience plus ou moins élevés et, à chacun de ces niveaux, correspond une évolution du réel. Ces niveaux d’évolution sont actuels, rétrospectifs ou prospectifs.
La théorie ORES permet de les définir et d’en fournir une échelle.

LES IDEAUX HUMAINS INDIVIDUELS ET COLLECTIFS

Du coté de l’homme

Chaque homme a différentes facettes à sa personnalité.
A chacune d’elles correspond :
- un idéal individuel ou collectif différent,
- une orientation de conscience personnelle, professionnelle ou collective.

Du coté de l’observé

Chaque situation collective humaine (observé collectif humain) fait l’objet de plusieurs partis pris collectifs.
A chacun de ces partis pris correspond un idéal collectif différent et une orientation de conscience collective.

Tout idéal individuel ou collectif s’exprime en terme de conscience et de réel et éventuellement d’inconscience et d’irréel.

CONSCIENCE ET REEL, INCONSCIENCE ET IRREEL

Chaque observateur a sa propre conscience et son propre réel, qu’il s’auto évalue ou qu’il évalue chacun de ses observés.

Il en est de même pour chaque observé (la conscience est une pré-conscience, dans les règnes minéral et végétal).

Pour l’observateur comme pour l’observé :
- un réel n’existe pour sa conscience que si sa conscience en prend conscience,
- un réel est irréel lorsque sa conscience n’en prend pas conscience, c’est à dire quelle en est inconsciente.

A la conscience de l’observateur ou de l’observé correspond son réel et à son inconscience son irréel. Pour l’observateur comme pour l’observé, conscience et réel sont intimement liés.
Il en est de même de leurs inconsciences et de leurs irréels respectifs.


Le vocabulaire d’une langue se partage ainsi en deux vocabulaires distincts :
- un premier vocabulaire qui définit les différentes composantes de ce qui est réel ou irréel,
- un deuxième vocabulaire qui décrit les opérations qu’effectuent la conscience (pour prendre conscience du réel) et celles qu’effectuent l’inconscience (pour ne pas prendre conscience du réel, alors irréel).

Mais, à chaque composante du réel, qu’elle soit élémentaire ou agrégée, correspond un opérateur de la conscience, lui-même élémentaire ou agrégé.


LE MEILLEUR DE TOUS LES IDEAUX

Une question de lumière

La conscience et le réel de l’observateur ou de l’observé sont dans la lumière.
Leurs inconsciences et leurs irréels sont dans l’obscurité.

La lumière de l’observateur
Si la conscience et le réel de l’observateur ne sont pas entièrement éclairés, c’est que l’observateur a une inconscience d’une partie du réel, alors irréel pour lui.

Or, l’observateur qui ne cesse d’évaluer ou de s’évaluer se réfère à un de ses idéaux individuels ou collectifs.
Cet idéal de référence est d’ailleurs souvent celui qui décrit la facette la plus active de sa personnalité, celle qu’il préfère actuellement faire évoluer et auquel correspond son niveau de conscience le plus élevé.

Il se peut donc :
- que la conscience que l’observateur-évaluateur a de son propre idéal de référence ne soit pas pleine et entière,
- que le réel de son idéal individuel ou collectif soit incomplet, c’est à dire en partie irréel pour lui.

Les champs de vision de l’observateur sont alors réduits.

C’est donc souvent avec un système de référence à la fois subjectif, partisan et réduit que l’observateur évalue son observé, dont lui-même, par les résultats qu’il obtient et par ses différentes facettes ou partis pris.


La lumière de l’observé

Si, par ailleurs, la conscience et le réel de l’observé ne sont pas entièrement éclairés, c’est qu’il y a inconscience et irréel pour l’observé lui-même.

La lumière d’un observateur évaluant un observé totalement ou partiellement éclairé

La conscience et le réel d’un observé qui, par définition, sont éclairés, ainsi que son inconscience et son irréel qui, par définition, ne le sont pas, ne peuvent donc être vus et évalués par un observateur que dans les champs de vision éclairés de l’idéal que ce dernier prend en référence pour ce faire.


Une question d’orientation

Si la direction prise par l’orientation de l’observateur (ou par celle de l’observé) se confond avec l’axe qui donne la direction de la lumière qui l’éclaire, l’idéal individuel ou collectif correspondant est le meilleur.

Cet idéal est décrit par le couple de cartes positives qui définit une conscience et un réel tous les deux entièrement positifs.

Son vocabulaire, dit positif, a été établi à partir de la disposition des couleurs de l’arc-en-ciel sur le cercle chromatique, dont on sait que sa rotation reconstitue la lumière (disque de Newton).

C’est le seul idéal, parmi la multitude d’idéaux individuels et collectifs, qui présente la triple caractéristique :
- de réunir en un seul tous les autres idéaux,
- d’être porteur de l’ensemble des valeurs positives (ou valeurs du bien) traditionnellement reconnues comme telles,
- d’en donner les définitions intrinsèques (les valeurs s’appliquent aux mots qui les définissent).

L’observateur qui prend cet idéal particulier et unique comme référence a, pour s’évaluer ou évaluer ses observés :
- une conscience pleine et entière de ses observés (dont de leurs inconsciences et irréels éventuels) ; ses champs de vision sont complets ; ils ne sont pas réduits.
- un filtre d’interprétation blanc (l’observateur fait le tour de l’observé : la palette des couleurs de l’arc-en-ciel de son couple de cartes positives tourne et reconstitue la lumière blanche) qui lui permet de voir et de décrire ses observés tels qu’ils sont (et notamment tels qu’ils se vivent, du moins consciemment et réellement).
- des jugements parfaitement justes sur ses observés (il applique le bon système de valeurs).


INFLUENCES ET INTERACTIONS ENTRE OBSERVATEURS ET OBSERVES

Rappel

Nous avons vu :
- que l’homme est l’observateur de lui-même et observateur de multiples observés : autant de situations individuelles ou collectives, humaines ou non, que l’homme observe et sur lesquelles il peut parfois intervenir par ses actions,
- que l’homme a une conscience du réel et qu’il peut avoir une inconscience de l’irréel,
- que, de leur côté, les observés ont leurs propres consciences et inconsciences individuelles ou collectives (ou pré-consciences dans les règnes végétaux et minéraux), ainsi que leurs propres réels et irréels individuels ou collectifs.

N.B. La plus part des observés de l’homme ne dispose pas du langage humain. Ces observés ne peuvent donc se décrire eux-mêmes. Ce sont évidemment les hommes qui en fournissent la description, plus ou moins objective et complète, selon leur orientation de conscience et plus ou moins détaillée, selon leur niveau d’évolution.

Les observateurs et les observés ayant leurs propres consciences et inconsciences et leurs propres réels et irréels, les influences et les interactions entre observateurs et observés relèvent nécessairement de leurs consciences, inconsciences, réels et irréels respectifs.

Etudions-les.

L’homme en rapport avec lui-même

L’homme, lorsqu’il est observateur de lui-même ou encore intervenant sur lui-même, prend conscience de son propre réel, en tant qu’homme.
Il est clair que sa conscience de lui-même peut agir sur son propre réel (et réciproquement).
Mais, par définition, il ne peut décrire sa propre inconscience actuelle de lui-même et le réel qui y correspond, qui est alors pour lui un irréel. Pourtant, son inconscience agit sur son irréel.
Par exemple, il ne porte pas attention (d’où son inconscience) à une blessure qu’il s’est pourtant faite (un réel qui est irréel pour lui).

L’homme en rapport avec ses observés

Mais l’homme s’occupe aussi de nombre de ses nombreux observés.
Ce faisant, il a évidemment :
- une conscience totale ou partielle, bien ou mal interprétée et jugée, d’une part de leurs consciences et de leurs réels et, d’autre part, de leurs inconsciences et de leurs irréels propres,
- éventuellement, une certaine inconscience de leurs consciences et de leurs réels et de leurs inconsciences et de leurs irréels propres.

Cependant, comme nous l’avons indiqué, l’homme observateur d’un observé ne peut le découvrir qu’en fonction de la conscience qu’il en a quand il l’évalue, à savoir celle que lui donne son idéal de référence du moment.
Cette conscience dépend évidemment du niveau d’évolution de son idéal, mais surtout de la lumière qui l’éclaire dans l’orientation qu’il a prise pour évaluer et qui est rarement alignée avec l’axe de la lumière. D’où les biais introduits dans ses évaluations.
S’il a une part d’inconscience, il ne pourra découvrir tout de son observé, dans les parties pourtant conscientes et réelles pour l’observé comme dans ses parties inconscientes et irréelles pour lui.

Les interactions entre les réels et les irréels des observateurs et des observés

Les interactions entre les réels et irréels des observateurs et des observés se font alors :

- entre leurs réels.
Par exemple quand ils sont en présence et interagissent physiquement.

- entre le réel de l’un (A) et l’irréel de l’autre (B) et réciproquement.
Par exemple, B prend conscience d’un de ses irréels après une conversation avec A.
Autrement dit, A a montré à B que son irréel était en fait un réel, ce dont B est convenu.
Il y a eu interaction entre le réel de A et l’irréel de B.

- entre leurs irréels.

Exemple 1 :
Une personne A entraîne une autre personne B sur un chemin, mais ils vont tous les deux droit dans le mur, sans que l’un ou l’autre ne s’en rende compte à l’avance.
L’aboutissement au mur est un irréel pour A, lequel entraîne B à aboutir au mur, aboutissement qui est aussi un irréel pour B.
Deux irréels éventuellement différents pour A et pour B, mais qui risquent fort de devenir des réels pour A et pour B quand ils rentreront dans le mur(réels eux-mêmes éventuellement différents) !
Il y a eu interaction entre l’irréel de A et l’irréel de B.

Exemple 2 :
Nous pouvons tous constater, hélas souvent en temps différé (l’irréel devient alors réel pour nous), les effets dévastateurs sur notre réalité (nous, notre environnement, notre pays) de l’inconscience de certaines personnes ou groupes de personnes dites responsables (inconscience à laquelle correspond pour eux un irréel, comme pour nous, tant que nous n’en avons pas pris conscience).


Influences sur les consciences et inconsciences suite aux interactions entre les réels et les irréels des observateurs et des observés

Les diverses interactions entre réels et irréels individuels ou collectifs influencent évidemment leurs consciences ou inconsciences respectives, puisqu’elles sont intimement liées en chacun d’eux à leurs réels et irréels.

Influences indirectes entre les consciences et inconsciences des observateurs et des observés

Voyons quelles pourraient être les influences qui seraient directes entre les consciences ou inconsciences des observateurs et des observés.
Les influences semblent exister :
- entre les consciences, tant il est vrai, par exemple, que la pensée exprimée par l’un peut influencer la pensée de l’autre et réciproquement,
- entre la conscience de l’un et l’inconscience de l’autre et réciproquement ; par exemple, je te fais prendre conscience de ta façon de penser,
- entre l’inconscience de l’un et l’inconscience de l’autre ; par exemple, lorsque l’inconscience de l’un ne fait qu’activer l’inconscience de l’autre.

Cependant la conscience ou l’inconscience de l’un ne peut agir directement sur la conscience ou l’inconscience de l’autre. Il faut la médiation de réels ou d’irréels.
Par exemple, quand une personne exprime sa pensée, ses paroles ou ses écrits sont des réels : ils se traduisent par une voix, une prononciation, des livres (qui sont des réels).
Si une personne garde sa pensée pour elle, il n’y a pas d’extériorisation apparente et, donc, pas de réel.
Cependant, elle peut donner à lire des signes extérieurs (réels) qui traduisent et/ou trahissent sa pensée.

Les influences entre les consciences ou les inconsciences des observateurs et des observés ne sont pas directes : elles passent par la médiation de leurs réels ou de leurs irréels respectifs, lesquels influencent leurs consciences ou leurs inconsciences respectives.

La théorie ORES précise justement les conditions dans lesquelles ces influences et ces interactions entre deux entités quelconques, dont à distance, sont possibles et les effets qu’elles engendrent.
Possibles entre tous les êtres et les choses, mais selon leurs orientations propres et leurs niveaux d’évolution respectifs. Possibles entre chacun d’eux et le tout. Nous contribuons tous à l’univers et à ce qu’il devient. Nous en sommes responsables, chacun à notre niveau de conscience. Et d’inconscience.
Car il suffirait que nous orientions notre conscience en pleine lumière pour ne plus en être inconscient, pour voir les réalités comme elles sont et pour être juste.

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